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CRIAILLEMENT, subst. masc.
Action de criailler; cris répétés, désagréables à l'oreille.
A.− [À propos de pers.] Lamentation de veuves, criaillement d'orphelins (Gautier, Fracasse,1863, p. 154).
B.− [À propos d'oiseaux] Les oiseaux, dans un perpétuel criaillement, se maintenaient à hauteur de la poupe (Genevoix, Laframboise, 1942, p. 205).
C.− P. anal. [À propos d'un objet] Bruit aigu, monotone. Une sorte de clapement rauque et convulsif, (...) comme le criaillement d'un écrou mal graissé (Nodier, Fée Miettes,1831, p. 128).Cette sonnette qui tintait encore en moi, sans que je pusse rien changer aux criaillements de son grelot (Proust, Temps retr.,1922, p. 1046).
Prononc. et Orth. : [kʀi(j)ajmɑ ̃]. Cf. criaillant. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1611 (Cotgr.). Dér. du rad. de criailler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Mat. Louis-Philippe 1951, p. 285.