| CRAQUELURE, subst. fém. Petite fente superficielle, petite fissure dans la glaçure de la porcelaine, le vernis d'un tableau; réseau formé par ces fissures. Ce tableau est plein de craquelures (Ac.1878) :Elles [des pièces en faïence] sont d'une pâte très lisse, recouverte d'un beau vernis sans craquelure qui leur donne un ton ivoiré très agréable.
G. Fontaine, La Céram. fr.,1965, p. 89. − P. anal. Fente, ride. Les terrains frémissent sous les caresses du feu central (...) La croûte de terre se fend en violentes craquelures comme un gâteau trop poussé (Verne, Enf. Cap. Grant,t. 3, 1868, p. 115).De fines craquelures striaient imperceptiblement la peau des tempes et faisaient la chair plus fragile autour des paupières (Martin du G., Thib.,Consult., 1928, p. 1077). Prononc. et Orth. : [kʀakly:ʀ]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1857 (Flaub., MmeBovary, t. 1, p. 54). Dér. de craqueler*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 18. |