| COUVRE-JOINT, subst. masc. A.− MAÇONNAGE, MENUIS. Ciment qui cache le joint de deux dalles; mince baguette de bois qui sert à couvrir l'interstice de deux planches juxtaposées : 1. Roquin s'était procuré du vieux chêne, l'avait amené à la nuance voulue, et par surcroît de précaution avait posé un couvre-joint, après avoir reproduit en creux un motif pris à l'ornementation latérale des panneaux.
Romains, Les Hommes de bonne volonté,Le 6 octobre 1932, p. 290. B.− BÂT. CONSTR. NAVALE. Bourrelet saillant à recouvrement servant à réunir les joints montants d'une couverture de zinc, de tôle, de cuivre, etc. Couvre-joint simple, couvre-joint double. L'extrémité basse des couvre-joints est fermée par une petite pièce de zinc appelée talon (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât.,1928, p. 56): 2. Si deux tôles sont réunies par une troisième, le joint est dit à franc bord et la pièce de jonction prend le nom de couvre-joint.
A. Croneau, Construction pratique des navires de guerre, t. 1, 1892, p. 82. Prononc. et Orth. : [kuvʀ
ə
ʒwε
̃]. Au plur. des couvre-joints. Cf. couvre-. Étymol. et Hist. 1845 (Besch. Suppl.). Composé de la forme verbale couvre (couvrir*) et de joint*. |