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COUTELLERIE, subst. fém.
A.− Art, technique de la fabrication des couteaux et d'autres instruments tranchants (rasoirs, ciseaux, etc.). L'aigle dont le bec est un chef-d'œuvre de coutellerie (Renard, Journal,1902, p. 735):
1. Dans le quartier de la coutellerie, je traverse une salle où des hommes couchés tout de leur long sur des planches ressemblent à des noyés de la morgue. Ce sont des émouleurs, qui travaillent toute la journée couchés à plat-ventre, aiguisant des pièces de coutellerie sur une petite meule placée au-dessous de leur tête. E. et J. de Goncourt, Journal,1893, p. 412.
B.− P. méton.
1. Lieu de fabrication, de vente des produits de coutellerie. Travailler dans une coutellerie (Rob.).À Thiers, au contraire, la force et la pureté des eaux courantes sont exploitées dans les coutelleries (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr.,1908, p. 300).
Rem. Attesté également ds Ac. 1932 et Lar. Lang. fr.
2. Objet de coutellerie, marchandise fabriquée ou vendue par le coutelier :
2. ... Florentine fouillait dans son sac et sortait, pièce après pièce, tout son attirail de beauté. Entre la coutellerie et les verres luisaient le bâton de rouge, le poudrier et même un peigne. G. Roy, Bonheur d'occasion,1945, p. 97.
Prononc. et Orth. : [kutεlʀi]. Ds Ac. depuis 1694. Ac. 1694, 1718 : couteleri. Étymol. et Hist. 1. Ca 1268 « fabrication des couteaux » (E. Boileau, Le Livre des métiers, 48 ds T.-L.); 2. 1419 « fabrication des couteliers » (Exéc. test. des époux de Bavain, merciers, A. Tournai ds Gdf. Compl.); 3. 1611 « lieu où l'on fait et vend des couteaux » (Cotgr.). Dér. de coutel (couteau*); suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 17.