| COUSETTE, subst. fém. Jeune ouvrière dans la couture. Des ouvriers de Citroën ou de Renault, le syndicat du bâtiment, des cousettes de la rue de la Paix défilaient entre la salle et nous (Guéhenno, Journal Révol.,1938, p. 168):On saute dans l'autobus, dans le métro, dans le tramway, pêle-mêle avec les autres employées, modistes, cousettes, caissières, dactylographes, qui ont, elles, fini leur journée.
Colette, L'Envers du music-hall,1913, p. 124. Rem. Lar. 20e, Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. attestent, en outre, le sens « petit étui contenant le nécessaire à couture ». Prononc. : [kuzεt]. Étymol. et Hist. 1. Av. 1876 « jeune ouvrière de la couture » ici fig. « couturière inexpérimentée » (Barbey d'Aurevilly ds Guérin); 2. 1929 (Lar. 20e: Cousette. Petit étui qui contient le nécessaire de couture). Dér. du rad. du part. passé de coudre*; suff. -ette*. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Hasselrot 1957, p. 204. |