| COUPE-JARRET, subst. masc. Vx ou plais. Assassin, tueur à gages. Après six mois de cette vie de voyou et de coupe-jarret (Aymé, Passe-mur.,1943, p. 153):... j'ai là cinquante Albanais bien armés, ne nous cherchez point de querelles. Je vis en effet ces Albanais, qui sont des coupe-jarrets enrôlés; ils me servirent à table la dague au côté; ...
Courier, Lettres de France et d'Italie,1805, p. 690. − P. hyperb. Personnage cruel et sans scrupules. L'infâme de Trailles, un coupe-jarret politique (Balzac, Secrets Cadignan,1839, p. 358). ♦ [En constr. d'appos. avec valeur d'adj.] Tel critique hérissé et coupe-jarret (Sainte-Beuve, Portr. litt.,t. 2, 1844-64, p. 324). Prononc. et Orth. : [kupʒaʀ
ε]. Ds Ac. 1694, s.v. coupejarret; ds Ac. 1718-1932 en deux mots. Au plur. coupe-jarrets. Étymol. et Hist. 1588 couppe jarretz (Advis de ceux qui ont esté à Blois ds Gdf. Compl.). Composé de la forme verbale coupe (couper*) et de jarret*. Fréq. abs. littér. : 18. |