| COUP, subst. masc. A.− [Avec l'idée d'un mouvement suivi d'un choc] 1. [Avec une intention gén. hostile] Mouvement rapide au bout duquel un corps vient heurter un autre corps. Défends-toi jusqu'à ce soir avec le couteau que je t'ai donné. Le coup doit se porter de bas en haut, ne l'oublie pas (Gautier, Fracasse,1863, p. 309): 1. Giletti était lancé, Fabrice lui porta un coup de pointe; Giletti avec son épée eut le temps de relever un peu le couteau de chasse, mais il reçut le coup de pointe en plein dans la joue gauche.
Stendhal, La Chartreuse de Parme,1839, p. 178. SYNT., EXPR., a) Coup + adj. Coup bas. Coup porté plus bas que la ceinture, au fig., procédé déloyal. Coup fourré. Coup que deux hommes en train de se battre se donnent et reçoivent en même temps. Coup léger, mortel, rude, terrible, violent. b) Adj. + coup. Grand coup, mauvais coup, petit coup. c) Coup de/du + subst. Coup d'assommoir, de baguette*, de baïonnette, de bâton, de bec, de bélier, de botte, de boutoir, de canne, de coude, d'épaule. Coup d'épée; coup d'épée dans l'eau (au fig.) tentative inutile. Monserfeuil n'a aucune espèce de crédit ni de pouvoir avec le nouveau gouvernement. Ce serait un coup d'épée dans l'eau (Proust, Guermantes 2, 1921, p. 515). Coup d'épingle; au fig., p. métaph. Petit mot blessant; synon. pique. Coup de fouet; au fig. Excitation vigoureuse. Nous recevions un gros paquet de journaux d'Europe : c'était un coup de fouet qui nous ravivait et nous agitait fort durant quelques jours (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 303). Coup de genou, de griffe, de hache; coup de Jarnac (p. allus. au duel où Jarnac tua La Châtaigneraie, en lui portant un coup imprévu). Mauvais tour joué à quelqu'un (cf. C 2 b syntagme coup de force ex. de Clemenceau). Coup du lapin. Coup sec assené sur la nuque, de la manière dont on tue les lapins; au fig. coup mortel. Coup de patte; au fig. Mot blessant lancé furtivement dans la conversation. Là où un homme du monde ne se serait pas laissé griffer deux fois, le bon Birotteau avait besoin de plusieurs coups de patte dans la figure avant de croire à une intention méchante (Balzac, Curé Tours, 1832, p. 181). Coup de pied, (fam.) coup de pied au derrière, au cul. Le coup de pied au cul est la plus noble invention de l'homme. C'est ce qui le rend supérieur à la bête. (Il lui botte les fesses) (Achard, Voulez-vous jouer? 1924, I, 3, p. 76). Coup de poignard, (au fig.) coup de poignard dans le dos. Attaque déloyale. Dans ce champ clos [le Palais Bourbon], le croc-en-jambe, la chausse-trape et le coup de poignard dans le dos, sont choses fort appréciées des vainqueurs (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 343). Coup de poing. Garine vient de le frapper d'un coup de poing à la mâchoire; le poing encore fermé, il fronce les sourcils (Malraux, Conquér., 1928, p. 157); au fig. [appos. ou fonction d'adj.] qui produit une forte impression. Notre titre est un titre coup de poing et nous le voulions ainsi. Il s'agissait d'attirer l'attention (Le Monde, 5 oct. 1966 ds Gilb. 1971, p. 118). Coup de sabre. Coup de talon, de trique. d) Verbe + coup. Allonger, donner un coup; échanger des coups; frapper un coup; parer un coup. Rendre un coup. Lui, comme un boxeur sonné, qui ne rend plus les coups (Montherl., J. filles, 1936, p. 967). a) Locutions − Loc. prép. ♦ À coups de. Ils les assommeraient à coups de pierre (Zola, Débâcle,1892, p. 462).Au fig., péj. À l'aide de, en ayant recours à des procédés expéditifs et inefficaces. À coups de théories. Le bloc des faits acquis était trop compact pour qu'on pût l'entamer à coups d'articles de presse (De Gaulle, Mém. guerre,1954, p. 13). ♦ Sous le coup de. Au fig. Sous la menace de. C'est sous le coup d'un arrêt de mort, entre la sentence et l'exécution, que j'ai composé cet ouvrage (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 436).Sous l'effet de. Et, sous le coup de cette frousse salutaire, il prit enfin la décision que sa raison et sa volonté étaient incapables de prendre depuis six semaines (Montherl., Démon bien,1937, p. 1304).Tomber sous le coup de qqc. S'exposer à une sanction. − Loc. verbales ♦ Faire d'une pierre deux coups; au fig. atteindre deux objectifs par la même action. Profiter de ce voyage pour faire d'une pierre deux coups et acheter chez son fournisseur attitré un lot d'épingles et de boîtes vitrées (H. Bazin, Vipère,1948, p. 117). ♦ Sans coup férir. Sans combattre. Le village fut enlevé sans coup férir (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 551).Au fig. Sans difficulté. Ces dispositions légales ont permis aux résistants authentiques (...) de s'emparer sans coup férir de la totalité des journaux (Coston, A.B.C. journ.,1952, p. 69). ♦ En mettre, en jeter un coup. Faire un effort, travailler dur (cf. Esn. 1966). ♦ En prendre un coup. (fam. et arg.). Subir un dommage physique ou moral : 2. Dans notre région, d'après ce que j'ai vu, ça défile continuellement vers en bas. L'Autriche doit déboucher comme une chiasse dans les plaines de Mantoue. À mon avis, nous en prenons un bon coup.
Giono, Bonheur fou,1957, p. 385. b) En partic. Mouvement offensif dans un jeu. Le coup le plus violent et le plus dangereux du volley-ball est le smash, qui consiste à écraser le ballon au sol, de haut en bas, la main tendue, dans le camp opposé (Alleau1964, p. 523): 3. Avant de passer aux règles du jeu, expliquons tout d'abord le système employé pour noter les coups joués sur l'échiquier. (...) Remarquons que les coups sont généralement notés sur deux colonnes...
Alleau1964p. 183. − Spéc., SP. (football). Coup franc. Droit de renvoyer le ballon au pied à partir d'un point convenu accordé à une équipe en réparation d'une faute de l'adversaire. Un coup franc indirect sera accordé à l'équipe adverse, à l'endroit où la faute a été commise (J. Mercier, Football,1966, p. 29). SYNT. Coup heureux, malheureux; beau coup. Coup de dés. Un coup de dés jamais n'abolira le hasard (titre d'une œuvre de Mallarmé, 1897). − Loc. Marquer le coup (au fig., fam.). Manifester qu'on a été sensible à quelque chose. C'était la première fois qu'il trouvait les portes fermées en arrivant. Le patron avait voulu marquer le coup (Camus, Exil et roy.,1957, p. 1599). 2. Choc provoqué par le mouvement d'un corps venant heurter un autre corps. Synon. heurt, horion; (fam.) gnon, marron, mornifle, pain, pêche.Percé de l'épieu destiné aux bêtes farouches, le limier tourne sous le coup fatal (Chateaubr., Martyrs,t. 3, 1810, p. 180): 4. ... on distingua sur l'autre rive un lourd chariot chargé de foin, qui, en touchant le radeau, produisit un coup sourd dont l'ébranlement imitait le bruit du canon.
Boylesve, La Leçon d'amour dans un parc,1902, p. 158. SYNT., EXPR., a) Coup + adj. Coup sec. b) Coup + à + subst. Coup au cœur (au fig.). Violente douleur morale. Je sentis un coup au cœur quand elle lui dit : Monsieur, vous nous avez trompés; vous n'êtes pas un honnête homme (A. France, Pt Pierre, 1918, p. 154). c) Coup + de + subst. Coup d'arrêt. Coup de barre (au fig.) Fatigue subite et brutale; synon. coup de buis, coup de pompe. Coup de chaleur, coup de froid. Choc dû à une élévation ou un abaissement brutal de la température. Cette paralysie résulte d'un coup de froid (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 118). Coup de foudre. Décharge électrique entre les nuages et le sol; p. métaph. choc psychologique dû à une surprise brutale. Le coup de foudre qui briserait sa vie tout entière (Sandeau, Melle de La Seiglière, 1848, p. 280); en partic. amour violent et subit. Comme le coup de foudre vient d'une secrète lassitude de ce que le catéchisme appelle la vertu, et de l'ennui que donne l'uniformité de la perfection, je croirais assez qu'il doit tomber le plus souvent sur ce qu'on appelle dans le monde de mauvais sujets (Stendhal, Amour, 1822, p. 55). Coup de grâce. Coup qui achève quelqu'un en mettant fin à ses souffrances; p. métaph. À la seule vue du visage de leur vieil ami, Samuel comprit. Feuillebois avait dû recevoir le coup de grâce (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p. 217). Coup de grisou. Coup de sang. Congestion. Un coup de sang qui l'avait laissé à peu près paralysé (Pourrat, Gaspard, 1922, p. 70). Coup de soleil. Insolation subite. Rougon mourut presque subitement (...) d'un coup de soleil qu'il reçut (Zola, Fortune Rougon, 1871, p. 42). d) Verbe + coup. Compter les coups; prendre, recevoir des coups; rouer de coups. Tenir le coup. Supporter le choc; au fig. résister longtemps. C'était une habituée de la drogue. Ces vieilles-là, voyez-vous, ça tient parfois mieux le coup que les jeunes (Bernanos, Crime, 1935, p. 830). a) Spéc., JURISPR. Coups et blessures (volontaires, involontaires) (cf. Réau-Rond.1951, p. 383). b) P. méton. − Son émis par un choc. Le coup de gong final retentit. Le tumulte s'apaise (Morand, New York,1930, p. 61): 5. De l'amoncellement d'argenterie, sortirent comme des souris, un, deux, trois, quatre coups, aussi argentins et légers que s'ils fussent venus non de quelque pendule enfouie dans ce bric-à-brac tragique, mais de ces trésors d'Aladin eux-mêmes, ...
Malraux, L'Espoir,1937, p. 552. ♦ Spéc., THÉÂTRE. Les trois coups. Les trois coups (de maillet) annonçant le début d'une pièce. Les trois coups frappés, le rideau du théâtre levé, l'annoncier entre par la porte droite et va se placer solennellement au milieu de la scène (Claudel, Soulier,1929, 2epart., 1, p. 1041). SYNT., EXPR., Coup de cloche ou absol. coup. Après le coup de cloche de midi moins le quart, les élèves quittaient les salles de classe (Arland, Ordre, 1929, p. 337). À ce moment le premier coup de deux heures résonna dans le silence. Ce bruit sembla réveiller Armand (Soulié, Mém. diable, t. 1, 1837, p. 12). Fam. Sur le coup de. Vers telle heure. Tout à coup sur le coup de minuit j'entends ma fenêtre qui claque (Claudel, Visages radieux, 1947, p. 800). Coup de tonnerre. − Marque laissée par un choc. Ce coup à la tempe semblerait attester que l'assassin a voulu assommer MlleStangerson (G. Leroux, Myst. ch. jaune,1907, p. 12). ♦ Au fig. Choc, atteinte grave à la fortune, à la santé de quelqu'un. Coup dur : 6. Certainement, on finira par se résoudre à diminuer, (...) les droits sur les blés étrangers, ce qui sera, d'ailleurs, déplorable et portera un coup très sensible à l'agriculture française, déjà si profondément atteinte.
Coppée, La Bonne souffrance,1898, p. 44. SYNT., EXPR., Coup de vieux. Vieillissement subit. Moi, c'est Saïgon qui m'a flanqué le coup de vieux, et avant l'âge (Colette, Music-hall, 1913, p. 106); anton. iron. coup de jeune (cf. Ph. Bouvard, La Cuisse de Jupiter, Le Livre de poche, 1974, p. 35). ♦ En partic. Atteinte morale qui cause un sentiment pénible, blessure morale. Si le ciel me frappe dans mes enfants, (...) je ne pourrai survivre à ce coup (Stendhal, Rouge et Noir,1830, p. 117): 7. Les amants ne se connaissent qu'au mal qu'ils se font, qu'aux coups qu'ils se portent. Toute la misère de l'attachement aux créatures tient dans ce vers impérissable : la paix qui m'envahit quand c'est vous qui souffrez.
Mauriac, Journal1, 1934, p. 36. 3. Mouvement d'un projectile; en partic. décharge d'une arme à feu; p. méton. bruit produit par cette décharge. Poussée brutale du recul, quand le coup part, geste automatique de la culasse (Dorgelès, Croix de bois,1919, p. 277). SYNT., EXPR., a) Coup + de + subst. Coup de feu; coup de fusil. Coup de revolver, revolver à + numéral + coups. Deux revolvers à six coups (Verne, Tour monde, 1873, p. 173). b) Verbe + coup. Faire le coup de feu. Combattre, participer à un combat de rue. Moi, socialiste, je suis prêt à faire le coup de feu, pour le gouvernement (Martin du G., Thib, Été 14, 1936, p. 608). Manquer son coup. Ne pas atteindre l'objectif visé. Nos paysans, sûrs à peu près de manquer leur coup en le tirant [l'épervier] (Pesquidoux, Chez nous, 1923, p. 189). Tirer un coup de feu (de canon, de pistolet, etc.). Ils auront perdu l'honneur sans avoir tiré, de toute la guerre, un seul coup de feu sur les Allemands (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 408). Tirer un coup de fusil. Au même moment le soldat tire son coup de fusil, et casse un bras à l'acteur qui faisait Othello (Stendhal, Racine et Shakspeare, t. 1, 1823, p. 16). P. métaph., fam. Tirer un coup, tirer son coup [Le suj. désigne un homme] Faire l'amour de manière expéditive. L'immortalité de l'âme, le libre arbitre, tout cela, c'est très drôle de s'occuper de cela jusqu'à vingt-deux ans; mais après, c'est fini. On doit s'occuper à tirer son coup sans attraper trop de vérole (Goncourt, Journal, 1860, p. 786). − Loc. Faire coup double. Atteindre deux objectifs en une seule fois (au fig.). M. Ernest Seillière y trouve l'occasion de faire coup double et de condamner tour à tour la fausseté de la vie de Jean-Jacques et la fausseté de son roman (Guéhenno, Jean-Jacques,1950, p. 206). B.− [Avec une idée de simple mouvement] Mouvement d'un organe, d'une partie du corps, d'un élément et de tout ce qui est susceptible de servir d'instrument. [Il] plia d'un coup brusque la tête de son cheval, comme on donne un coup de barre au gouvernail, le fit pivoter (Montherl., Bestiaires,1926, p. 495): 8. Je me fais quelquefois l'effet d'un homme dans une barque. La barque s'éloigne du rivage. Je vois bien la terre et ses fleurs, ses maisons, tout ce qu'elle a de beau et de bon à m'offrir, mais il y a de temps en temps un puissant coup de rame qui m'éloigne un peu de tout cela.
Green, Journal,1935, p. 47. SYNT., EXPR., Coup + de + subst. Coup d'aile. Coup de balai; au fig. licenciement massif et brutal dans une entreprise. La nouvelle s'était répandue dans les rayons. Les consciences inquiètes frissonnaient, les honnêtetés les plus sûres d'elles redoutaient le coup de balai général (Zola, Bonh. dames, 1883, p. 714). Coup de barre. Le yacht donna une bande effroyable, et Wilson, qui tenait la roue, fut renversé par un coup de barre inattendu (Verne, Enf. cap. Grant, t. 2, 1868, p. 53); p. métaph., fils de l'un et l'autre Napoléon brisés par les coups de barre de la destinée (Barrès, Cahiers, t. 5, 1906-1907, p. 224). Coup de bistouri. Coup de brosse. Coup de chapeau. L'autre, à son approche, se fendit d'un grand coup de chapeau déclamatoire et ironique (Gide, Faux-monn., 1925, p. 1128); au fig. Coup de chapeau. ,,Hommage que l'on rend à quelqu'un ou à quelque chose`` (Le Monde, 19 mars 1966 ds Gilb. 1971, p. 118). Coup de chiffon. Coup de ciseaux. Coup de collier; au fig. effort violent. J'ai un vigoureux coup de collier à donner (Flaubert, Corresp., 1873, p. 77). Coup de crayon. Coup de fer (à friser). Coup de feu. Flambée subite. Son visage incendié par le coup de feu des fourneaux (Moselly, Terres lorr., 1907, p. 62); au fig. (théâtre, hôtellerie), période d'activité intense et fiévreuse. Dans le montage fiévreux de la pièce, dans le coup de feu des répétitions (Goncourt, Journal, 1885, p. 434). Coup de filet; au fig. opération fructueuse. La récolte manqua, il y eut une hausse considérable, ce qui leur permit de réaliser de gros bénéfices en écoulant leur provision. Peu de temps après ce coup de filet, (...) (Zola, Fortune Rougon, 1871, p. 57). Coup de fourchette; au fig. appétit. Un charmant garçon qui a un solide coup de fourchette (G. Leroux, Roul. tsar, 1912, p. 86). Coup de frein. Coup de glotte (phonét.). ,,Réalisation phonique résultant d'une fermeture de la glotte suivie d'une brusque ouverture`` (Mounin 1974). Coup de gueule; au fig. manifestation verbale d'une brusque colère. Pour le chambardement, ayant le coup de gueule facile et, à la rigueur, le coup de botte, mais en fin de compte un bon soûlard, incapable d'une méchanceté (Courteline, Train 8 h 47, 1888, 1repart., p. 36). Coup de jarret; au fig. Ce qu'il faut, c'est se singulariser. C'est, dès le départ, donner le coup de jarret qui vous placera au-dessus de la mêlée. Il est recommandé de se mettre sur la tête l'aura de la réussite bien avant d'avoir réussi (Ph. Bouvard, La Cuisse de Jupiter, Le Livre de poche, 1974, p. 27). Coup de langue; au fig. propos médisant; synon. camouflet, vanne. D'Aubigné était de cette race cassante qui ne se refuse jamais un coup de langue, et qui pour un bon mot va perdre vingt amis ou compromettre une utile carrière (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 10, 1851-1862, p. 339); en partic. au plur. coups de langue. Commérages. De quatre à six, même remise d'enfants réclamés à l'intérieur, avec les quelques coups de langue indispensables (Frapié, Maternelle, 1904, p. 95). Coup de main; au fig. aide accordée à quelqu'un à l'impromptu. Le journalier Taboureau, brave garçon, obligeant, commode, donnait un coup de main à qui le lui demandait (Balzac, Méd. camp., 1833, p. 64). Coup de mer. Mouvement de la mer, forte lame. Nous avions toujours navigué au milieu des plus grosses lames; un coup de mer avait même emporté notre petit canot (Voy. La Pérouse, t. 3, 1797, p. 168). Coup d'œil. Loc. jeter un coup d'œil. Lancer un regard rapide. Eugène lui jeta un coup d'œil moqueur (G. Roy, Bonheur occas., 1945, p. 298). Lire rapidement. Cet ouvrage important, sur lequel je viens de jeter un rapide coup d'œil (Hugo, Corresp., 1825, p. 401). Coup de peigne. Coup de pompe (arg.). Fatigue subite. Coup de pouce; au fig. intervention discrète. Meyer, aux heures critiques (...) donnait, au signal, le petit coup de pouce qui raffermissait le régime infâme (L. Daudet, Brév. journ., 1936, p. 42). Coup de tabac (arg. de la Marine). Tempête, forte vague. Coup de tête. Au fig. décision soudaine et irréfléchie. Sur un coup de tête je me décidai à tout vendre (Proust, Fugit., 1922, p. 640). Coup de vent. Parfois un coup de vent emportait les nuages vers la côte Sainte-Catherine (Flaub., Mme Bovary, t. 2, 1857, p. 112); loc. en coup de vent. Avec la rapidité du vent, à toute vitesse. Yvonne (...) entra dans la loge en coup de vent (Arland, Ordre, 1929, p. 344). ♦ Loc. À petits coups. Les trois femmes boivent leur café à petits coups, en parlant tout bas (Zola, Cap. Burle,1883, p. 108). Rem. On rencontre ds la docum. le mot composé à-coups, subst. masc. (gén. au plur.). Brusque discontinuité dans un mouvement. Synon. intermittence, saccade. L'administration n'a pu être mise en place sans délai et sans à-coups (De Gaulle, Mém. guerre, 1959, p. 452). − P. ext. [Avec ou sans idée de mouvement] Actionnement intermittent d'un instrument; p. méton. bruit de cet instrument. SYNT., EXPR., Coup de klaxon, de sifflet; coup de téléphone (ou fam. coup de fil). Ce coup de téléphone imprévu a jeté un petit froid (Guitry, Veilleur, 1911, I, p. 4); coup de timbre; coup de trompette. C.− [Avec une idée de promptitude, de vivacité] 1. Cas où une chose se fait. Synon. fois.Va! vide un bon coup ton cœur où l'amour a déposé (Renard, Journal,1893, p. 168). ♦ Expr. À tous les coups l'on gagne. − Locutions ♦ À coup sûr. Sûrement, certainement : 9. On est saisi par le grand nombre de choses heureuses que les gens manquent, simplement parce que, faute de relations, ils n'ont pas su à quelle porte frapper. Et c'est à coup sûr une tragédie, ...
Montherlant, Les Jeunes filles,1936, p. 928. ♦ Après coup. Postérieurement à quelque chose. Elle [l'église] était de style ogival et de nombreuses innovations y avaient été insérées après coup (Huysmans, Oblat,t. 1, 1903, p. 309). ♦ Ce coup-ci, ce coup-là. Après cette pièce-là, c'en a été une autre, et puis une autre. Et chaque fois, je disais : « Ce coup-ci, c'est la dernière fois que Lily joue! » (Colette, Music-hall,1913, p. 187). ♦ Coup sur coup. À la suite l'un(e) de l'autre. Ces petites phrases en forme de flèches, bien aiguës, bien froides, bien acérées, décochées coup sur coup (Balzac, Langeais,1834, p. 278). ♦ Du coup. À la suite de quoi : 10. ... les hasards d'une conversation avec sa mère l'amenèrent à en faire l'aveu, et le lièrent ainsi à une fantaisie de gosse, qu'il eût si facilement abandonnée, qu'il était du coup dans l'obligation de poursuivre.
Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 239. ♦ Du même coup. En conséquence de quoi. Synon. par voie de conséquence : 11. Lorsque toutes mes créatures vivront, que j'aurai donné tout mon fruit, qu'il ne restera plus que de me répéter, alors peut-être, s'il est temps encore, songerai-je sérieusement à désarmer le dieu impitoyable de M. Singlin et de la tante Sainte-Thècle, et éviterai-je du même coup d'écrire, à la fin de ma carrière, d'aussi mauvaises tragédies que celles du vieillard Corneille.
Mauriac, La Vie de Jean Racine,1928, p. 64. ♦ Du premier coup. Il faut aller là du simple au compliqué et ne pas chercher à atteindre du premier coup la perfection de chaque nouvel appareil (Brunerie, Industr. alim.,1949, p. 171). ♦ D'un coup. En une fois. Pour une fois qu'on pouvait gagner mille francs d'un coup (Céline, Voyage,1932, p. 321). ♦ D'un seul coup. Caligula souhaitoit que le peuple romain n'eût qu'une seule tête, pour l'abattre d'un seul coup (Chateaubr., Génie,t. 2, 1803, p. 582). ♦ Encore un coup. Encore une fois. Adieu, mon petit Rémi; embrasse-moi encore un coup (Malot, Sans fam.,1878, p. 9). ♦ Pour un coup, pour le coup. Il n'y a rien à faire dans les théâtres cette saison, mais le music-hall est là pour un coup! (Colette, Music-hall,1913, p. 188). ♦ Sur le coup. Immédiatement. Les maladies comme celle dont Armand avait été atteint ont cela d'agréable qu'elles tuent sur le coup ou se laissent vaincre très vite (Dumas fils, Dame Cam.,1848, p. 59). ♦ Tout à coup. Soudain, subitement. Gardant encore un peu de cet air glacial qui, tout à coup, avait succédé à l'expression de la plus vive tendresse (Stendhal, Rouge et Noir,1830, p. 94). ♦ Tout d'un coup Vx. D'un seul coup, en une fois : 12. Les vêtements dérobèrent, presque en entier, la femme aux yeux de l'homme. Or, il n'est pas facile à l'œil de percer les plis d'une draperie pour reconnaître les vraies formes qu'elle cache; on ne parvient pas tout d'un coup à juger par la vue de la résistance que le toucher doit éprouver; cet art demande quelques expériences...
Laclos, De l'Éducation des femmes,1803, p. 463. Brusquement : 13. Après avoir longtemps manqué de pensionnaires et s'être vu réduit pendant tout l'hiver à quelques externes, Auguste a été tout d'un coup et comme par enchantement entouré de monde, et sa maison pleine.
M. de Guérin, Correspondance,1835, p. 224. 2. P. méton. a) Quantité de liquide (et notamment de vin) qu'on peut boire assez rapidement en une seule fois. J'ai dû boire un coup de trop? (Pourrat, Gaspard,1922, p. 72): 14. Quelques-uns de ceux qui sortent discutent le coup sous la casquette, avec leur visage parisien de tuberculose et de revendication. Mais ce sont des révoltés paisibles, à la française : un coup de blanc arrangera tout cela.
Montherlant, Les Jeunes filles,1936, p. 959. SYNT. Le coup de l'étrier. Le verre que l'on boit avant de se séparer. Il est grand temps de demander l'addition et de partir, (...) Voyons, fit-il, pour se verser du courage, buvons le coup de l'étrier; et il remplit un verre de brandy (Huysmans, À rebours, 1884, p. 182). Avoir un coup dans l'aile, dans le nez. Être légèrement ivre (attesté ds Sandry-Carr. 1953, p. 62). b) Manœuvre, action exécutée rapidement et impliquant un risque et un profit. Ce discours du colonel, c'est encore un coup des fascistes (Malraux, Espoir,1937, p. 463): 15. ... il serait bon de lier tous les meubles avec des cordes : on les descendrait facilement par la fenêtre peu élevée du premier étage, et il faudrait tenter le coup vers les onze heures, un jour de nuit noire.
Champfleury, Les Aventures de MlleMariette,1853, p. 53. SYNT., EXPR., a) Coup + adj. Coup monté (cf. infra monter un coup). b) Adj. + coup. Beau, bon coup. Un voleur qui cherche un bon coup à faire (Zola, Fortune Rougon, 1871, p. 66). Mauvais coup. Sale coup. On vient de me faire un sale coup. (...) Je suis nommé maire au premier tour de scrutin (Gide, Corresp. [avec Valéry], 1896, p. 264). c) Coup + de + subst. Coup d'audace. Coup de Bourse. Coup d'éclat. Entreprise sortant de l'ordinaire et qui étonne par sa hardiesse et sa rapidité d'exécution. Bonaparte méditait quelque coup d'éclat, qui l'élevât encore plus haut dans l'opinion des Français (Sainte-Beuve, Prem. lundis, t. 1, 1869, p. 133). Coup d'essai. Première tentative. Elle s'entend à enjôler les hommes et elle n'est pas à son coup d'essai (Moselly, Terres lorr., 1907, p. 263). Coup d'État (synon. putsch). Le vieux La Fayette lui-même, revenu à ses ardeurs de 1789, rêvait d'un pronunciamiento à la manière espagnole : le coup d'état du 2 décembre se préparait dès ce moment-là (Bainville, Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 153). Coup de force. Les cris de mort jusque dans le prétoire, les juges insurgés contre la loi, le traître acclamé, le faussaire glorifié, la violence dans la rue, l'appel aux coups de force, les préparations criminelles, le coup de Jarnac d'un ministre en plein Parlement (Clemenceau, Vers réparation, 1899, pp. 420-421). Coup de génie. Coup de main. Manœuvre militaire, à objectif limité et exécutée avec rapidité. Nous avons pris la citadelle après une petite fusillade, et par un coup de main. (Napoléon 1er, Lettres Joseph., 1797, p. 63). Coup de maître. Coup de poker. Coup de théâtre (au théâtre). Péripétie inattendue; p. ext., cour. événement inattendu. Imaginez le coup de théâtre, à cette réponse de Viot : − Messieurs, tout est payé! Nos inconnus nous regardèrent comme jamais trois chiens n'ont regardé trois évêques (Musset, Mimi Pinson, 1845, p. 227). d) Verbe + coup. Discuter le coup (fam.). Commenter un événement, une action, s'expliquer (cf. supra ex. 14). Être aux cent coups (fam.). Être dans l'embarras, dans une vive inquiétude. Être dans le coup (fam.). Participer à une action. Les Anglais se battent; avant six mois les amerloques seront dans le coup (Sartre, Mort âme, 1949, p. 179); arg. être au courant de l'actualité, des idées en vogue, d'un projet, d'un secret, etc. Ici aux États-Unis tout bouge, tout change si vite que pour « être dans le coup » et y rester il ne faut jamais fermer l'œil; une seconde d'inattention et vous voilà rejeté de l'autre côté du fameux fossé, le « generation gap » (Le Monde, 19 avr. 1970 ds Gilb. 1971); synon. être à la page, être dans le vent, vivre avec son temps. Faire le coup (fam.). Commettre telle ou telle chose. Il est impossible que ce ne soit pas un coup monté entre les gens du pays (...) mais il y a deux communes (...) et il y a dans chacune cinq à six gens capables d'avoir fait le coup (Balzac, Paysans, 1844-50, p. 381). Faire les quatre cents coups (arg.). Mener une vie irrégulière et agitée. Quand j'ai pris une cuite carabinée et fait les quatre cents coups, je me sens saint (Green, Chaque homme dans sa nuit, 1960, p. 332). Mettre qqn dans le coup (fam.). Mettre quelqu'un au courant de quelque chose. Enguerrand l'avait ... « mise dans le coup » et elle [Angèle] avait, alors, pris les risques qu'il fallait (Vialar, Brisées hautes, 1952, p. 106). Monter un coup, monter le coup à qqn. Manigancer une affaire au profit de quelqu'un; p. ext. fam. tromper quelqu'un en lui promettant monts et merveilles. Vous vous laisseriez monter le coup par ces gens qui ne cherchent qu'une chose, c'est à vendre; et que feriez-vous d'une auto, vous qui ne sortez jamais? (Proust, Fugit., 1922, p. 468). Rater son coup. J'ai raté mon coup. La prochaine fois je ferai mieux (Sartre, Mouches, 1943, II, 1ertabl., 3, p. 54). Réussir son coup. Risquer un coup. Valoir le coup (fam.). Valoir la peine. Si vraiment on peut avoir un machin à grand tirage avec photos, reportages, etc., ça vaudrait tout de même le coup (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 544). Rem. La constr. le coup de (du) sert à forger de nombreuses expr. fam. ou arg. signifiant ,,tour, stratagème original``. Synon. astuce, combine, truc. Je connais ce coup-là, c'est le coup du racolage (A. Daudet, Immortel, 1888, p. 77). Vous comprenez, dis-je, elle lui a fait le coup de l'équilibre conjugal du foyer, de la morale, et elle l'a eu (Sagan, Bonjour tristesse, 1954, p. 95). Le coup du marin. Dès que ma main fut dans la sienne, toutes les angoisses, tous les soucis s'étaient évanouis. Le « coup du marin » avait réussi! (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 246). Le coup de la panne. Le coup du père François (arg. des voleurs, vieilli). Manœuvre qui consiste à étrangler sa victime avec un foulard pendant qu'un comparse lui vide les poches (cf. Virmaitre, Dict. arg. fin-de-s., 1894, p. 75). − P. anal. Action heureuse ou malheureuse du hasard ou des éléments. Coup du sort, coup du hasard : 16. La rencontre. Quel coup de hasard pour deux hommes qui se seraient fuis, ignorants de la rondeur de la Terre, quand ils se trouveraient nez à nez aux antipodes du lieu!
Valéry, Tel quel I,1941, p. 40. − P. ext. Habileté, savoir faire. Coup de main, coup de patte; avoir, attraper, prendre le coup : 17. Dans l'amour de rouler soi-même ses cigarettes, je vois tout le côté petit-petit du Français, méticuleux, maniaque, célibataire, radin (...) et en même temps le coup de main habile, le fameux coup de main français.
Montherlant, Carnets,Paris, Gallimard, 1932, pp. 116-117. Rem. On rencontre ds la docum. le verbe trans. colaphiser. a) Hist. (Moy. Âge). Colaphiser le juif [p. réf. à la cérémonie au cours de laquelle, le jour de Pâques, on amenait dans la cathédrale de Toulouse un juif à qui le comte de Toulouse ou un autre noble, donnait un soufflet en représailles de celui que Jésus reçut durant sa Passion]. b) Littér., fam. Souffleter. Cet impertinent qui avait insulté cette femme honnête, fut colaphisé d'importance (S. Mercier, Néol., t. 1, 1801, p. 113). Prononc. et Orth. : [ku]. Ds Ac. depuis 1694. p final n'est que survivance étymol. dans la graph. et reste muet dans coup, contrecoup, beaucoup (sauf en cas de liaison), tout-à-coup, dans drap et sparadrap, dans loup et cantaloup, dans sirop, dans trop (sauf en cas de liaison). À comparer avec cap et cep dans lesquels p se prononce sous l'infl. de l'orth., et avec les interj. hop! hip! houp! dans lesquelles p se prononce par souci d'expressivité. Cf. Mart. Comment prononce 1913, p. 284, et Fouché Prononc. 1959, p. 390. Homon. cou, coût, formes du verbe coudre. Étymol. et Hist. A. 1. 881 colp « mouvement par lequel un corps vient heurter un autre corps » (Eulalie, 20 ds Henry Chrestomathie, p. 3); 1230-50 fig. cols en aigue (Comte de Poitiers, 5 ds T.-L.); 1585 coups fourrez (N. du Fail, Eutrapel ds
Œuvres, éd. J. Assézat, t. 2, p. 279); 2. ca 1100 colp « marque laissée par un choc » (Roland, éd. J. Bédier, 2875); 3. ca 1250 fig. cop « effet, conséquence; choc » (Ph. Mousket, Chron., 11674 ds T.-L.); 1606 coup au cœur « blessure morale » (Merlin Coccaie, VI ds Gdf. Compl.); 4. ca 1470 tirer un coup de bombarde (Ph. de Commynes, Mémoires, éd. Calmette, I, 153). B. 1. Ca 1100 « entreprise, action (ici, combat) » (Roland, 1109); 1548 coup d'essay (N. du Fail, Baliverneries ds
Œuvres, éd. J. Assézat, t. 1, p. 195); 1798 faire un bon coup (arg. des voleurs) (ds Fr. mod., t. 6, p. 153 d'apr. Quem.); 2. ca 1190 « événement subit (heureux ou malheureux) » (A. de Paris, Alexandre, éd. Elliott Monographs, III, 313 : gens cols); 1538 coup de hazart (P. Gringore,
Œuvres complètes, éd. A. de Montaiglon et Ch. d'Héricault, I, 29); 1743 coup de théâtre (Trév.). C. 1. « Mouvement brutal des éléments » 1200-06 caus de tounoirre (R. de Clari, éd. Ph. Lauer, Constantinople, § LXXXVIII); 2. « mouvement rapide d'une partie du corps, d'un objet dont on fait usage » xiiies. coup [de dés] (Semrau F., Würfel und Würfelspiel im alten Frankreich d'apr. FEW t. 2, p. 866 a); 1634 coup de chapeau (Corneille, La Galerie du Palais, II, 2); 3. xiiies. au colp « à la fois » (Bans aux échevins, OO, fo21 vo, Arch. Douai ds Gdf.); 1268 a cest coup « cette fois-ci » (Le Roman de Claris et Laris, éd. J. Alton, 16643); ca 1320 d'un seul cop (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, VI, 1210); ca 1450 tout a cop « aussitôt, sur-le-champ » (Le Mystère du Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, t. 3, XXIX, 25761); ca 1470 après le coup « après coup » (Ph. de Commynes, Mémoires, éd. Calmette, I, 91); 4. dernier quart xives. « boire un coup » (J. Froissart, Chroniques, éd. S. Luce, t. 3, p. 14 : burent un cop). Du b. lat. colpus (Loi salique ds TLL s.v.) forme syncopée du lat. class. colaphus, transcr. du gr. κ
ο
́
λ
α
φ
ο
ς « soufflet ». Fréq. abs. littér. : 42 356. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 41 222, b) 70 708; xxes. : a) 73 860, b) 62 653. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, passim. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 196. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 249. − Guiraud (P.). Distribution et transformation de la not. de coup. Lang. fr. 1969, no4, pp. 67-74. − Quem. Fichier. − Rat (M.). Var. sur le mot coup. Vie Lang. 1966, pp. 641-644. − Rog. 1965, p. 118, 126, 138. |