| COUILLONNADE, subst. fém. A.− Sottise, bêtise. Ce n'est pas la première couillonnade que je fais, dit Lecca, et je suis toujours vivant (Giono, Bonheur fou,1957, p. 342): Je suis effrayé, épouvanté, scandalisé par la couillonnade transcendante qui règne sur les humains.
Flaubert, Correspondance,1859, p. 318. B.− Chose de peu de valeur. Tu ne vois pas un petit acte, une petite couillonnade quelconque, genre mondain, qui t'occuperait d'ici là? (Colette, Vagab.,1910, p. 135). Prononc. et Orth. : [kujɔnad]. Cf. couillon. Étymol. et Hist. A. 1592 coyonade « acte de couard » (Monluc, Commentaires, L. II [I, 320] ds Hug.), encore ds Lar. 20eavec renvoi à couillonnade. B. 1791 couillonnade « vétille, chose de peu » (Hébert, Père Duchesne, no47 ds Quem.); 1856 « acte stupide » (Flaub., op. cit., p. 129). Dér. de couillon*, coïon; suff. -ade*. Fréq. abs. littér. : 20. |