| COUCHE-DEHORS, subst. masc. Fam. Personne sans travail ni domicile fixe, qui mène une vie errante et dort généralement à la belle étoile. Et qu'est-ce que c'est, ce merle-là? Un va-nu-pieds, un sans-le-sou, un couche-dehors, un crève-la-faim? (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Histoire d'une fille de ferme, 1881, p. 36):Et il est convenable que ce soit ce malpropre et ce sauvage et ce couche-dehors
Qui offre au Dieu de vérité la myrrhe, l'encens et l'or.
Claudel, Poésies diverses,Noël, 1952, p. 859. Prononc. et Orth. : [kuʃdə
ɔ:ʀ]. Lar. Lang. fr. qui enregistre le mot n'indique pas de plur. Peut-être inv. des couche-dehors, comme des couche-tard, des couche-tôt, ou des lève-tard, des lève-tôt. Étymol. et Hist. 1881 (Maupassant, loc. cit.). Composé de la forme verbale couche (coucher1*) « dormir » et de dehors*. Fréq. abs. littér. : 3. |