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COTISATION, subst. fém.
A.− Vieilli. Action de cotiser ou de se cotiser. Cette cotisation a donné beaucoup de peine, cette cotisation est mal faite (Ac.1835, 1878).
− P. métaph. Action de contribuer à une œuvre collective :
1. [Notre-Dame de Paris] ... produit prodigieux de la cotisation de toutes les forces d'une époque, où sur chaque pierre on voit saillir en cent façons la fantaisie de l'ouvrier disciplinée par le génie de l'artiste; ... Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 126.
B.− P. méton.
1. Usuel
a) Somme versée à titre de contribution à une œuvre commune :
2. En m'affiliant à l'une des sociétés savantes qui couvrent la capitale d'un réseau de cotisations plus ou moins volontaires, je ne savais pas à quels périls je m'exposais. Reybaud, Jérôme Paturot,1842, p. 276.
b) En partic. Somme, fixée par accord préalable ou par statut, à verser par les membres d'un groupe ou d'un organisme en vue des dépenses communes. Payer sa cotisation; verser sa cotisation syndicale :
3. Il est créé au profit des régimes obligatoires d'assurance maladie une cotisation due par toute personne physique ou morale... La Réforme de la Sécurité soc.,1968, p. 32.
2. Spéc., FIN. Imposition faite par cote :
4. Il [le Conseil des Ministres] a en outre décidé que les cotisations des impôts, contributions directes et impôts sur le revenu 1939-1940 établies au nom de prisonniers de guerre ne seraient pas recouvrées. L'Œuvre,16 mars 1941.
Prononc. et Orth. : [kɔtizasjɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1515 (Déclar. de la reine régente, du 22 nov. 1515 ds R. Hist. litt. Fr. t. 8, p. 496). Dér. de cotiser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 49.