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COTATION, subst. fém.
A.− Opération aboutissant à la détermination d'une cote*.
1. FIN., BOURSE. Confrontation des offres et des demandes en vue de déterminer le cours des transactions. Cotation à la Bourse, en Bourse; cotation à la criée, par casiers, par opposition(s); cotation à terme, au comptant.
− P. méton. Résultat de cette action : montant d'une valeur boursière, fixé à l'issue de chaque séance de la Bourse.
♦ Région. (Canada). ,,Cote, cours du marché`` (Bél. 1957).
2. P. anal.
a) COMM. [En parlant d'objets, de marchandises] Indication de leur prix. Système de cotation.
− P. méton. Prix, valeur. Une édition originale de haute cotation, échappée par malice et miracle aux fureteurs (Arnoux, Double chance,1958, p. 155).
b) ADMIN. [En parlant d'agents] Manière d'être noté à l'aide d'un barème :
1. Chaque test a une cotation qui fait que le score maximum est très variable selon le test envisagé (allant de 14 pour le test de raisonnement arithmétique à 67 pour le code). J. Delay, Ét. de psychol. méd.,1953, p. 113.
B.− Attribution d'une cote* ou d'une série de cotes.
1. ALPINISME. Indication, selon un code numérique ou alphabétique, de la difficulté qu'offre un passage au cours d'une ascension, une course dans son ensemble :
2. La cotation des passages allait se compliquer encore plus avec le temps et l'évolution du matériel. Gautrat1970.
2. ARCHIT., DESSIN INDUSTR. Indication, par des chiffres portés sur un plan, des longueurs, largeurs, hauteurs des ouvrages à exécuter à partir de ce plan. Cotation fonctionnelle. Principe de cotation dans lequel les principales cotes sont suivies de l'indication de la marge* de tolérance.
3. DOCUMENTOL. Établissement d'une cote de classement pour un ouvrage, un document, et inscription de celle-ci sur l'ouvrage ou le document avant son classement. La cotation des dossiers suit en principe les mêmes règles que celle des livres (Dubuc, Classif. décim. univ.,Paris, Gauthier-Villars, 1963, p. 193).
4. MÉD. (rééducation). Cotation musculaire. Cote attribuée, selon un code, à un muscle − ou groupe de muscles − paralysé à la suite d'une maladie invalidante, en vue d'évaluer les chances de succès d'une réadaptation fonctionnelle.
Prononc. : [kɔtasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1. 1527 quottation « annotation, remarque » (C. Marot, Préf. du Roman de la Rose, éd. Méon, t. 1, p. 40), seulement au xvies. « citation, référence », v. Hug.; 2. 1929 « action de coter des valeurs » (Lar. 20e). Dér. de coter*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Termes techn. fr. Paris, 1972, p. 72.