| COSTUMER (SE), verbe pronom. réfl. A.− Rare. S'habiller : 1. ... au pays basque (...) les femmes et les filles des moindres villages ont toutes pris l'habitude de se costumer au goût du jour, avec une élégance inconnue aux paysannes des autres provinces françaises.
Loti, Ramuntcho,1897, p. 31. B.− Spéc. (Se) revêtir (d')un costume de bal, de théâtre. Depuis hier soir que je suis là, je n'ai eu que le temps de me costumer et d'essayer de retenir mon rôle (Anouilh, Répét.,1950, I, p. 20): 2. ... soudain se levant, il prit dans sa grande armoire aux accessoires une tenue complète de hussard, et s'en revêtit. Après quoi il contraignit Le Poittevin à se costumer en grenadier.
Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Le Voleur, 1882, p. 1226. Rem. On rencontre ds la docum. un ex. où le verbe trans. signifie « concevoir un spectacle sous le rapport de son aspect physique et en partic. du costume des personnages ». Je lui demande [au public] de me regarder monter et costumer une pièce illustre [
Œdipe Roi] (Cocteau, Foyer artistes, 1947, p. 44). Prononc. et Orth. : [kɔstyme], (je) costume [kɔstym]. Ds Ac. depuis 1798. Étymol. et Hist. 1. 1787 adj. costumé (Fér.); 2. 1792 costumer (Louis Verdure à Urbain Domergue, Journal, t. I, p. 617 ds Proschwitz Beaumarchais, p. 333). Dér. de costume*; 1 suff. -é*, 2 dés. -er. Fréq. abs. littér. : 20. Bbg. Weil (A.). En Marge d'un nouv. dict. R. de Philol. fr. 1932, t. 45, p. 15. |