| CÔTIÈRE1, COSTIÈRE1, subst. fém. [Correspond à côte1II A] CONSTR. Encadrement de pierre en saillie, autour d'un four ou d'une cheminée. − P. ext., THÉÂTRE. Rainure ou trappe pratiquée dans le plancher d'une scène de théâtre, pour y faire passer les décors. La pente assez rapide de la scène l'avait surpris, et son inquiétude venait beaucoup de ce plancher qu'il sentait mobile sous ses pieds; par les costières ouvertes, on apercevait les gaz brûlant dans les dessous (Zola, Nana,1880, p. 1206). Prononc. et Orth. : [kotjε:ʀ]; [kɔstjε:ʀ]. Cf. côte1. Var. costière ds de nombreux dict. dont Ac. 1932 (théâtre); cf. Besch. 1845, Littré, Guérin 1892, Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Rob. (théâtre) et Quillet 1965. Cf. aussi ex. Étymol. et Hist. Fin xiies. costiere « côté » (Partonopeus de Blois, 10305 ds T.-L.) − 1611, Cotgr., d'où les acceptions techn. : 1. 1313 costere « poutre placée en côté » (Trav. aux Chât. des Ctes d'Artois, A.N. KK 393, fo50 ds Gdf. Compl.) − 1426 ibid.; 2. 1757 costiere « encadrement de pierre dans un fourneau » (Encyclop. t. 7, s.v. forge, p. 150a); 3. 1869 théâtre costiere (Lar. 19e). Dér. de l'a. fr. coste « côte », v. côte1*; suff. -ière*; la forme costiere du sens 3 est difficilement explicable : infl. occitane? Fréq. abs. littér. Costière : 2. |