| CORPULENCE, subst. fém. Ampleur du corps; disproportion exagérée de la grosseur par rapport à la hauteur, à la taille. Un homme de forte corpulence. La corpulence graisseuse a toujours pour principale cause une diète trop chargée d'éléments féculents et farineux (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 220):N'importe quelle race n'est point apte à la course. Les Andalouses, par exemple, sont trop en chair. Leur corpulence les fatigue.
Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 18. SYNT. Épaisse, invraisemblable corpulence; une dame d'une corpulence respectable; courir, faire qqc. malgré sa corpulence. Prononc. et Orth. : [kɔ
ʀpylɑ
̃:s]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1. 1remoitié du xives. « dimension, taille (d'un objet, d'un animal) » (Propriétés des choses, éd. G. Raynaud, II, 15, 6 ds Romania, t. 14, 1885, p. 469) − 1593, Charron ds Hug.; 2. 1410 « grandeur et grosseur du corps humain » (Pièces inédites relatives au règne de Charles VI, éd. L. Douët-d'Arcq, t. 1, p. 325). Empr. au lat. corpulentia, attesté aux 2 sens. Fréq. abs. littér. : 60. Bbg. Goug. Lang. pop. 1929, p. 144. |