| CORNOUILLER, subst. masc. BOT. Petit arbre ou arbrisseau des haies et des bois, à bois dur employé dans la fabrication de manches d'outils, etc., et dont une espèce porte des fruits rouges comestibles (cf. cornouille). Cornouiller mâle, sanguin (ou femelle); massif de cornouillers; bâton, canne de cornouiller. Un fléau, au long manche et au battoir de cornouiller (Zola, Terre,1887, p. 280):Le soleil est couché depuis longtemps et le parc n'a plus de réserve de clarté là-bas, que pour un cornouiller jaune fleuri...
A. Arnoux, Paris-sur-Seine,1939, p. 88. − P. méton. Bâton de cornouiller. [L'homme qui] assure dans sa main un bon bâton, un rotin, ou un cornouiller, ou une épine, qui sont les seuls bâtons dont on puisse raisonnablement se servir [comme arme] (Karr, Sous tilleuls,1832, p. 157). Prononc. et Orth. : [kɔ
ʀnuje]. Ds Ac. depuis 1718. Ac. Compl. 1842 signale la var. cornillier. Étymol. et Hist. Entre 1300 et 1320 corgnollier (Rentes de la prév. de Clerm., B.N. 4663, fo37 vods Gdf. Compl.); 1680 cornouiller (Rich.). Dér. de cornolle, v. cornouille; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 18. |