| CORNEUR, subst. masc. A.− Celui qui joue, sonne de la corne, du cor, de la trompe. Le son lointain de la trompe du corneur de Macherin (Goncourt, Manette Salomon,1867, p. 241). B.− Technique 1. Ouvrier de la fabrication des cartes à jouer qui arrondit le coin des cartes. 2. Corneur de caissettes. ,,Manœuvre spécialisé chargé d'assembler à la machine les coins des caisses et des cagettes à fruits et primeurs`` (Mét. 1955). C.− Cheval atteint de cornage. − [En constr. d'appos. avec valeur d'adj.] Cheval corneur. Dans quelque caserne d'artillerie avec, pour tous chevaux, des canassons poussifs et corneurs (Vialar, Éperon,1952, p. 80). Rem. La forme fém. corneuse est attestée au sens A par DG, Quillet 1965, Lar. Lang. fr. et au sens C, comme adj., par DG, Lar. 19e, Lar. encyclop. Prononc. et Orth. : [kɔ
ʀnœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. A. 1185-90 subst. « celui qui sonne du cor » (R. de Beaujeu, Beau Desconneu, éd. G. P. Williams, 5916). B. 1835 art vétérinaire cheval corneur (Ac.). Dér. de corner « sonner du cor » et « faire entendre un râle (du cheval) »; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 1. |