| COQUERON, subst. masc. MAR. Compartiment étanche placé à l'avant ou à l'arrière d'un bateau et pouvant éventuellement faire office de soute à provisions. De l'eau dans le puits aux ancres et dans le coqueron (Peisson, Parti Liverpool,1932, p. 198).À force de privations, à laver au caustique les bateaux (...) à nettoyer des coquerons, besognes que les autres femmes de journée refusaient (G. Guèvremont, Marie-Didace,Montréal, éd. Fides, 1947, p. 122):Je possédais un canot à voiles qui s'appelait l'Ariel (...). Il avait un pont coupé avec un coqueron...
Baudelaire, Les Aventures d'Arthur Gordon Pym, trad. d'E. Poe, 1858, p. 6. Prononc. et Orth. : [kɔkʀ
ɔ
̃]. Land. 1834 enregistre coquéron qu'il transcrit : ko-ké-ron. Mais on rencontre aussi cocron (cf. C. Jasmin, Pleure pas, Germaine, Ottawa, éd. Parti-Pris, 1965, p. 163). Étymol. et Hist. 1702 (Aubin, Dict. des termes de mar., 1reéd. Amsterdam). Transcription de l'angl. cook-room (dep. 1553 ds NED) composé de [to] cook « cuire » et de room « pièce » étant donné l'usage de cette pièce. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Bonn. 1920, p. 37. − De Gorog 1958, p. 186. |