| * Dans l'article "COQ2,, subst. masc." COQ2, subst. masc. MAR. Cuisinier à bord d'un bateau. Maître coq. Synon. maître-queux.Je suis coq sur un bateau. Si tu veux, je te ferai notre plat de haricots noirs (Camus, L'Exil et Roy.,1957, p. 1668):Les produits de la garenne, ceux de l'huîtrière, quelques tortues qui furent prises, une nouvelle pêche de ces excellents saumons qui vinrent encore s'engouffrer dans les eaux de la Mercy, les légumes du plateau de Grande-Vue, les fruits naturels de la forêt, c'étaient richesses sur richesses, et Nab, le maître-coq, suffisait à peine à les emmagasiner.
Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 543. Prononc. et Orth. : [kɔk]. Ds Ac. 1835-1932. Land. 1834 souligne que certains écrivent coque, orth. que condamne Besch. 1845. Étymol. et Hist. 1671 (Arnoul, Traité in Colbert, Lettres et instructions, t. 3, v. 2, 677 ds Fr. mod., t. 25, 1957, p. 309). Empr. au néerl. kok « cuisinier » (lat. vulg. cocus, class. coquus « id. ») au moment où dominait la navigation hollandaise. STAT. − Coq1 et 2. Fréq. abs. littér. : 1 155. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 986, b) 1 722; xxes. : a) 2 169, b) 1 842. DÉR. Coquerie, subst. fém.,mar. Cuisine aménagée dans un port pour permettre aux coqs de préparer la nourriture nécessaire à l'équipage. P. ext. Cuisine à bord d'un navire. Attesté uniquement ds les dict.− [kɔkʀi]. Homon. cokerie. − 1reattest. 1831 (Willaumez, Dict., 176 d'apr. Arveiller ds Fr. mod., t. 25, p. 309); de coq2peut-être d'apr. l'angl. cookery « lieu où l'on cuisine » (xvies. ds NED), suff. -erie*. BBG. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 70. |