| COQUELUCHON, subst. masc. Littér., vx. Espèce de capuchon : ... il aperçut l'abbé, en habit ecclésiastique, la tête couverte de ces coqueluchons sous lesquels s'ensevelissait le crâne des savants...
A. Dumas père, Le Comte de Monte-Cristo,t. 2, 1846, p. 132. Rem. 1. Noté comme fam. par la plupart des dict. gén. du xixesiècle. 2. Guérin 1892, Lar. 19e-Lar. Lang. fr. attestent le sens « ensemble des plumes qui couvrent la tête d'un oiseau ». Ce sens, non attesté par la docum., procède sans doute du passage de Buffon référencé sous étymol. et hist. (À l'égard du plumage, la tête et le cou sont comme recouverts d'un coqueluchon cendré, varié de petites taches rousses), où il ne s'agit, vraisemblablement, que d'un emploi métaph. du mot. Prononc. et Orth. : [kɔklyʃ
ɔ
̃]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. Fin xves. « sorte de capuchon » (Amant rendu cordelier à l'observance d'Amour, éd. A. de Montaiglon, CLIII, 1924 ds IGLF); 2. fin xviiies., p. anal. « plumes recouvrant la tête des oiseaux » (Montbeillard ds Buffon, Histoire naturelle, Oiseaux, t. 3, 354 ds IGLF). Dér. de coqueluche* désignant un capuchon; suff. -on1*. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Le Breton Grandmaison. De chaperon à coqueluchon. Vie Lang. 1971, p. 530. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 109, 199; t. 2 1972 [1925], p. 113. |