| COOPÉRANT, ANTE, part. prés., adj. et subst. masc. I.− Part. prés. de coopérer*. II.− Emploi adj. [En parlant d'une chose abstr. ou d'une pers.] Qui agit, qui opère conjointement avec une autre chose ou une autre personne, qui participe : 1. On a déjà noté, à propos de ce difficile problème de l'orientation, l'importance capitale de l'adhésion des parents. Il faut aussi avoir l'adhésion et la compréhension des principaux intéressés : les élèves, qui devront être coopérants et non résignés.
J. Capelle, L'École de demain reste à faire,1966, p. 78. − Spéc., THÉOL. Grâce coopérante. Grâce qui se joint à l'effort personnel. Leur séparation [des anges] en bons et mauvais s'est faite par la « Conversio » des justes et « l'Aversio » des injustes. Ceux-ci n'ont pas eu de grâce coopérante (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 389). III.− Emploi subst. masc. Personne (ou groupe de personnes) qui travaille(nt) avec d'autres, qui participe(nt) à une œuvre commune : 2. L'Allemagne fut le premier partenaire de la France dans cette voie [une politique de coopération à l'échelle de l'Europe], il y a déjà près de sept ans. Certes, les parts réciproques des deux coopérants ne pouvaient être comparables...
L'Indust. aéron. fr.,1962, p. 20. − Spéc. Technicien ou enseignant français, en particulier soldat du contingent, mis à la disposition de certains pays d'outre-mer au titre de la coopération*. L'arrivée récente (au Maroc) d'un millier d'enseignants (français) dont un bon nombre de coopérants (M. 6.10.70 ds Gilb.1971). ♦ [En constr. d'appos. avec valeur d'adj.] On parle échanges culturels. La France enverrait (en Syrie) des « instituteurs coopérants » (PM 23.12.67, ds Gilb.1971). Prononc. : [kɔ
ɔpeʀ
ɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Pour coo- cf. coobligé. Fréq. abs. littér. : 9. |