| CONTRORDRE, subst. masc. Ordre qui annule un ordre précédent : Mais la Comtesse se défendait, rejetait leurs retards sur son mari; deux fois, à la veille de partir, les malles fermées, il avait donné contrordre, en parlant d'affaires urgentes; puis, il s'était décidé tout d'un coup, au moment où le voyage semblait enterré.
Zola, Nana,1880, p. 1230. − P. ext. Annulation d'une disposition précédemment arrêtée. Il arrivera demain soir, sauf contrordre. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃tʀ
ɔ
ʀdʀ
̥]. Sous la forme contre-ordre ds Ac. 1718-1878; cf. aussi ds Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844, Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Littré, DG et Guérin 1892. Sous la forme contractée explicable par la fréq. d'emploi du mot contrordre ds Ac. 1932, cf. aussi Dub. La forme contre-ordre ne sert que de vedette de renvoi de contrordre ds Rob., Lar. 20e-Lar. Lang. fr. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1680 (Rich.). Composé de contre-* et d'ordre*. Fréq. abs. littér. Contre-ordre : 50. Contrordre : 2. |