Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CONTRER, verbe trans.
A.−
1. JEUX DE CARTE. Annoncer qu'on tient tête à la personne ou à l'équipe qui a pris le jeu :
1. Elle avait cent d'as, trois rois, et on lui contrait les trois sans atout de sa demande. Elle surcontrait, naturellement... Giraudoux, Intermezzo,1933, I, 7, p. 71.
2. SPORTS. Parer. Il s'avance à un mètre de la ligne de service pour contrer la 2eballe, trop faible, d'Austin (L'Auto,31 juill. 1933, 1 ds A.-O. Grubb, French sports neologisms, 1937, p. 27).
B.− Au fig. Contrer qqn, qqc.S'opposer activement à quelqu'un, à quelque chose; agir contre :
2. − Si tu mets l'espoir au service de Dubreuilh, tu es complice d'une manœuvre dégoûtante, dit Scriassine. Dubreuilh a beau être ton ami, ajouta-t-il, il faut le contrer. S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 22.
3. Chaque négociateur affirmait que le point de vue qu'il défendait était le plus européen; le comble de l'habileté consistait, pour contrer une proposition, d'en faire une autre qui allait parfois plus loin dans le sens supranational, de façon à passer la mauvaise carte à un autre délégué gêné qui était alors obligé de s'y opposer : c'est l'application du jeu du mistigri à la diplomatie. Goldschmidt, L'Aventure atomique,1962, p. 131.
Prononc. : [kɔ ̃tʀe], (je) contre [kɔ ̃:tʀ ̥]. Homon. contrée. Étymol. et Hist. 1838 jeux de cartes (Ac. Compl. 1842); 1933, 31 juill. sp. (L'Auto ds A.-O. Grubb, loc. cit.). Dér. de contre2*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 54.