Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CONTREBANDIER, IÈRE, subst. et adj.
I.− Subst. Celui (celle) qui se livre à la contrebande :
Les contrebandiers se faufilaient bien de roc en roc, muets et rapides, plutôt soupçonnés qu'aperçus, bondissaient dans l'alerte comme des isards, rompaient comme eux les voies. Mais l'arôme incoercible, fait de poivre et de musc, âpre un peu, les décelait... Pesquidoux, Le Livre de raison,1925, p. 111.
[En emploi apposé avec valeur d'adj.] L'Asie, l'Afrique, l'Amérique, et toute l'Europe contrebandière. (J. de Maistre, Corresp.,1808-10, p. 17).
Spéc. Bateau, navire contrebandier ou, p. ell., contrebandier. On devine que Dantès était à bord d'un bâtiment contrebandier (Dumas Père, Monte-Cristo,t. 1, 1846, p. 267).Les petits fûts arrimés sur le pont me confirmaient dans mon idée que j'étais à bord d'un contrebandier (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 171).
II.− Adj. Qui est relatif à la contrebande, aux contrebandiers. Il y a en sir Walter Scott quelque peu du vieux sang contrebandier (Musset, Revue des Deux-Mondes,1833, p. 777).Il se parlait dans la Manche une espèce de langue contrebandière (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 147).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃tʀ əbɑ ̃dje], fém. [-djε:ʀ]. Ds Ac. depuis 1740. Étymol. et Hist. 1715 subst. (Guyot de Pitaval, Les heures perdues du chevalier de Rior ds Quem.). Dér. de contrebande*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 165. Bbg. Kemna 1901, p. 98.