| CONTRE-FEU, subst. masc. Feu allumé en avant d'un incendie pour en empêcher la propagation : 1. Mais l'incendie allait trop vite. Il ne donnait pas le temps d'établir un contre-feu, ni de faucher assez en avant de lui pour l'éteindre sur une surface rase.
Pesquidoux, Le Livre de raison,1932, p. 35. − P. métaph. : 2. Les agriculteurs multiplient les « contre-feux » comme s'ils pressentaient une offensive prochaine du ministre des Finances contre le soutien des cours.
Le Monde,16 janv. 1968ds Gilb. 1971. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃tʀ
əfø]. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1. 1493 contrefeu « plaque recouvrant le fond d'une cheminée » (B. archéol. de Touraine, I, 290 ds IGLF); 2. av. 1573 contre-feu « feu destiné à en éviter un autre » ici, au fig., vocabulaire amoureux (Jodelle,
Œuvres, II, 98, ibid.); 1846 « feu allumé dans une forêt pour stopper la propagation d'un incendie » (Besch.). Composé de contre-* et de feu*. Fréq. abs. littér. : 5. |