| CONSULTEUR, subst. masc. [Correspond à consulter I] A.− Vx. Personne qui donne des consultations, que l'on consulte. Synon. conseiller. B.− Spéc., RELIG. CATH. Consulteur romain; consulteur de la Congrégation pour la Doctrine de la foi; consulteur du Saint-Office (vx). Théologien hautement qualifié chargé par le pape d'étudier à fond des questions particulières de foi ou de discipline. Il semblait juste que le pape prît de nouveau l'avis des théologiens consulteurs (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 2, 1842, p. 516): Un grand nombre de jurisconsultes et de théologiens sont attachés à l'inquisition comme consulteurs. Le général des Dominicains et le maître du sacré palais sont consulteurs-nés.
Stendhal, Rome, Naples et Florence,t. 2, 1817, p. 370. − DR. CAN. Consulteurs diocésains. Prêtres chargés d'être dans certains cas les conseillers de l'évêque pour suppléer le chapitre cathédral dans les diocèses où celui-ci n'existe pas. − Curés consulteurs. ,,Prêtres choisis au cours du synode diocésain parmi les curés du diocèse pour conseiller l'évêque lorsque celui-ci veut déplacer un curé de sa paroisse contre son gré`` (Foi, t. 1, 1968, s.v. conseil). − Vx. [Chez les Capucins] Religieux qui donnait son avis au général. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃syltœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1458 « personne que l'on consulte » (A. Gréban, Myst. de la Passion, éd. O. Jodogne, 30219). Dér. de consulter*, suff. -eur2*, prob. sur le modèle du lat. class. consultor « conseiller », dér. de consultum, supin de consulere (consulter*). Fréq. abs. littér. : 6. |