| CONSUBSTANTIALITÉ, subst. fém. THÉOL. [En parlant des pers. de la Trinité] Unité et identité de substance : On sent bien que je n'ai pas prétendu rejeter la « consubstantialité » des trois personnes; que tout ce que j'ai voulu dire, c'est que je n'emploierois pas cette expression dans mes preuves, comme étant trop particulière à la théologie...
Chateaubriand, Génie du Christianisme,t. 1, 1803, p. X. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃sypstɑ
̃sjalite]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. xiiies. théol. (Chron. de S. Den., ms. Ste-Gen., fo128bds Gdf. Compl.). Empr. au lat. chrét. consubstantialitas « consubstantialité (du Fils avec le Père) ». Fréq. abs. littér. : 4. DÉR. 1. Consubstantialisme, subst. masc.Doctrine relative à la consubstantialité. Il bavarda sur Eusèbe et Arius (...) sur le poseyisme et le consubstantialisme (Baudelaire, Nouv. Histoires extraordinaires,trad. d'E. Poe, 1857, p. 269).Attesté ds Lar. 20e, Lar. encyclop. et Quillet 1965.− 1reattest. 1857 (Baudelaire, loc. cit.); du rad. de consubstantialité, suff. -isme*. 2. Consubstantialiste, subst. masc. et adj.a) Subst. masc. et adj. Partisan de la doctrine de la consubstantialité. Les formules les plus exagérées des consubstantialistes du IVesiècle peuvent déjà être pressenties (Renan, Hist. des orig. du Christianisme,Saint-Paul, 1869, p. 275).Attesté ds Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20eet Quillet 1965.b) Adj. Qui se rapporte au dogme de la consubstantialité. Athanase, le grand docteur de la foi consubstantialiste (Am. Thierry ds Guérin1892).− Seule transcr. ds Littré : kon-sub-stan-si-a-li-st'. − 1reattest. 1869 (Renan, loc. cit.); du rad. de consubstantialité, suff. -iste*. |