| CONSOMPTIF, IVE, adj. Vieilli A.− [En parlant de choses] 1. Caustique consomptif, p. ell. consomptif. Caustique employé pour détruire les excroissances de chair. 2. Maladie consomptive. Maladie qui s'accompagne de consomption, de dépérissement. Diabète consomptif. À la longue survient une phase consomptive qui finit par emporter le malade (Macaigne, Précis d'hygiène,1911, p. 311). B.− [En parlant de pers.] Qui est atteint de consomption. Une héroïne frêle, consomptive, transparente comme un pétale (Colette, La Jumelle noire,1938, p. 68). Prononc. et Orth. : [kɔ
̃sɔ
̃ptif], fém. [-i:v]. P est prononcé ds consomptif, contempteur, contemptible, métempsychose, éclampsie, péremptoire, présomptif (cf. Fouché Prononc. 1959, p. 353). Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1. 1314 méd. consumptif « qui absorbe (les humeurs du corps humain) » (H. de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bos, § 1312) − 1580 [ou rééd. du xviies.], Joubert, Grande chirurgie ds Gdf. Compl.; 2. 1672 méd. consomptif « dont la vertu caustique détruit les chairs, les excroissances » (B. Bauderon, F. Verny, La Pharmacopée, p. 167), qualifié de ,,vieux`` dep. Ac. 1835; 3. 1808 méd. « qui est caractérisé par la consomption » (Cabanis, Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 1, p. 423), qualifié de ,,désuet`` ds Méd. Biol. t. 1 1970. Dér. sav. du rad. du part. passé consumptus, de consumere « détruire », v. consumer; suff. -if*. Consumptivus est attesté en lat. médiév., dans la 1remoitié du xiies., au sens de « qui détruit, fig. » (Suger ds Nierm.). Fréq. abs. littér. : 5. |