| CONNEXITÉ, subst. fém. État ou caractère de ce qui est connexe : 1. Cette comparaison donne une juste idée de l'intime connexité qui lie naturellement les deux aspects, intellectuel et moral, ou théorique et pratique, propres, soit à l'ensemble du culte positif, soit à chacune de ses parties.
Comte, Catéchisme positiviste,1852, p. 179. 2. ... pour la duchesse de Luxembourg, pour Mmede Morienval, pour Mmede Saint-Euverte, pour tant d'autres, ce qui permettait d'identifier leur visage, c'était la connexité d'un gros nez rouge avec un bec-de-lièvre, ou de deux joues ridées avec une fine moustache.
Proust, Le Côté de Guermantes 1,1920, p. 42. 3. C'est surtout parmi les représentants minuscules du monde animal, insectes ou rats, auxquels semble dévolu le redoutable rôle d'agents de transmission, qu'il y a des connexités et des relations à saisir.
Vidal de La Blache, Principes de géogr. hum.,1921, p. 105. − DR. Liaison entre deux affaires, qui requiert qu'elles soient jugées ensemble par le même tribunal. La Cour de cassation ayant décidé que le pourvoi sur la connexité devait être fait dans les trois jours (Clemenceau, L'Iniquité,1899, p. 494). Prononc. et Orth. : [kɔ(n)nεksite]. Ds Ac. depuis 1694. Pour [n] simple ou [nn] double cf. connexe. Pour t et x cf. connexion. Étymol. et Hist. xves. (Juv. des Ursins, Chron., ann. 1414 ds DG); 1580 (Montaigne, Essais, II, 11, éd. Thibaudet, p. 472). Dér. de connexe*; suff. -ité*. Fréq. abs. littér. : 47. |