| CONNERIE, subst. fém. Fam., vulg. Bêtise. Dire, écrire, faire une connerie, des conneries. Où ai-je écrit que La Fontaine « rimait chichement », ou quelque connerie semblable? (Gide, Journal,1944, p. 273).Nous aussi nous avons fait des conneries à son âge (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 280):« San-Antonio, te v'là encore parti pour gagner le canard. Quand tu restes dix minutes sans faire une connerie, tu te mets à racler le sol comme un taureau qui a repéré l'Ursula Andress des vaches... »
San Antonio, J'ai bien l'honneur de vous buter,Paris, Fleuve Noir, 1971, p. 168. Prononc. : [kɔnʀi]. Étymol. et Hist. 1865 conn'ri' (Chanson de Mouchebœuf, manuscrit ds L. Larchey, Dict. hist., étymol. et anecdotique de l'arg. parisien, 1873, p. 101). Dér. de con*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 58. |