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CONISE, subst. fém.
BOT. Plante des régions chaudes et tempérées du globe de la famille des Composées radiées. Synon. vulg. herbe aux puces.Dans les déclivités des roches déboisées, végètent mal des citronniers amers, des cocotiers porte-noix, des mélèzes et des conises dont on recueille la gomme attachée à la barbe des chèvres (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 2, 1848, p. 667).
Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds Littré : ko-ni-z'. Ac. Compl. 1842, Littré et Quillet 1965 enregistrent uniquement conyze. On relève cette forme également ds Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. et Guérin 1892. Le mot a plusieurs var. : conyse ds Besch. 1845 et Lar. 20e; conize ds Guérin 1892 et Nouv. Lar. ill.; conise ds Besch. 1845, Lar. 19e-20e; conysa ds Lar. encyclop.; conisa ds Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e. Étymol. et Hist. A. 1605 conyse (Le Loyer, Hist. des Spectres, VIII, 1 ds Hug.); 1704 conise (Trév.). B. 1627 coniza (Matthiolus, Sur Dioscoride, p. 16 ds IGLF); conyza (op. cit., p. 584); 1759 conyze (Rich.); 1821 conize (Codex, p. 72). Empr. au gr. κ ο ́ ν υ ζ α « conyze ». A graphie pop.; B graphie savante. Fréq. abs. littér. : 1.