| CONGESTION, subst. fém. MÉD. État pathologique provoqué par une accumulation excessive de sang dans les vaisseaux d'un organe ou d'un tissu : C'était un déchargement affreux de pauvres gens les uns d'une pâleur verdâtre, les autres violacés de congestion; ...
Zola, La Débâcle,1892, p. 326. SYNT. Congestion active. Provoquée par une inflammation ou une irritation locale. Congestion passive. Provoquée par un ralentissement du débit des veines qui s'engorgent. Congestion cérébrale. Hémorragie cérébrale, apoplexie. Congestion pulmonaire. Sa respiration reste oppressée et Martins craint une congestion pulmonaire (Gide, La Symphonie pastorale, 1919, p. 926). − P. métaph. [En parlant d'une ville, des rues ou des routes] Encombrement généralisé (cf. congestionner A). Prononc. et Orth. : [kɔ
̃
ʒ
εstjɔ
̃]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. Ca 1370 [d'apr. Sigurs ds Fr. mod., 1965, p. 204] (Chirurgie de Gui de Chauliac, B.N. 24249 [xves.] fo25 vods Gdf. Compl.); 1837 congestion cérébrale (Balzac, César Birotteau, p. 235). Empr. au lat. class. congestio « accumulation, amas » (de congestum, supin de congerere « amasser, entasser, accumuler »). Fréq. abs. littér. : 154. |