| CONFISERIE, subst. fém. A.− Art de fabriquer des produits comestibles dont le sucre est un composant essentiel; commerce de ces produits. Confiserie industrielle; travailler dans la confiserie; substance employée en confiserie. − P. méton. 1. Atelier où l'on fabrique des confiseries ou endroit où elles sont vendues. Confiserie bien achalandée. − Mais il paraît que le malheur a été si brusque, et qu'on travaillait si fort, à la confiserie... − Oui, pour des baptêmes (Zola, La Terre,1887, p. 344).Il y avait une petite foire, dont la musique venait jusqu'à la salle : des loteries, des confiseries, des tirs (Malraux, L'Espoir,1937, p. 786). 2. Souvent au plur. Produit ou ensemble des produits de la confiserie. Quelques conversations particulières traînèrent (...) pendant tout le temps dont deux ou trois dames avaient besoin pour achever leur confiserie (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 87): Cette tige, quand on y mordait, se rompait en fibres sucrées d'un goût vraiment agréable et plus fin que tout ce que j'avais goûté alors de confiseries et de sucreries.
A. France, Le Petit Pierre,1918, p. 32. B.− Usine où l'on prépare différents produits destinés à être conservés. Confiserie d'olives, de cornichons. Joseph Colin (...) fonde, en 1823, la première « confiserie de sardines ». Son exemple est imité et les usines de conserves de sardines vont se multiplier (L'Industr. des conserves en France,1950, p. 3). Prononc. et Orth. : [kɔ
̃fizʀi]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1. 1753 « art du confiseur » (Encyclop. t. 3); 2. av. 1866 « produit de l'art du confiseur » (Th. Gautier ds Lar. 19e). Dér. du rad. du part. prés. de confire; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 42. Bbg. Pauli 1921, p. 95. |