| CONFECTIONNEUR, EUSE, subst. Personne qui confectionne (cf. Mét. 1955).− P. métaph. : M. Hugo est vraiment de cette famille d'esprits qui se nourrissent à la cuisine du Siècle... Les confectionneurs du Siècle, moins ingénus, savent bien ce qu'ils servent pour du jésuite.
L. Veuillot, Les Odeurs de Paris,1866, p. 215. − En partic. ♦ Personne qui confectionne des vêtements. Confectionneuse en chambre. Un petit tailleur du Havre, confectionneur de vêtements pour les marins (E. et J. de Goncourt, Journal,1896, p. 924). ♦ Celui qui dirige une entreprise de confection. Marguerite allait chez le confectionneur reporter l'ouvrage et quérir des étoffes, des modèles (G. Duhamel, Confession de Minuit,1920, p. 169). Prononc. : [kɔ
̃fεksjɔnœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1830 « qui fait de la confection » (La Mode, III, p. 22 ds Fr. mod. t. 17, p. 288 : Tout ce qui a un grand nom dans la mode, couturière ou tailleur, affecte le mépris pour les innovations qu'ils abandonnent aux confectionneurs); 1834 confectionneur d'habits « celui qui fait des vêtements » (Land.). Dér. du rad. de confectionner*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 11. |