| CONDIT, subst. masc. CONFISERIE. Substance végétale confite dans du sucre cristallisé. Les tiges d'angélique, les oranges, les citrons, les cédrats se servent encore sur nos tables à l'état de condit (Besch.1845).Nous attaquâmes de grand cœur une fort alléchante collation de café, de biscottes et de condit (O.-V. Milosz, L'Amoureuse initiation,1910, p. 29).Prononc. : [kɔ
̃di]. Étymol. et Hist. 1. 1458 « assaisonnement » (Myst. Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 16510), attest. isolée; 2. a) av. 1525 « sorte de médicament, de tonifiant » (Cretin, Chant Royal, p. 2 ds Hug.); b) 1690 « produit pharmaceutique consistant en une substance végétale confite dans du sucre cristallisé » (Fur.). Part. passé substantivé de l'a. fr. condir « assaisonner, relever » au propre et au fig. (xiies., Destruction de Rome, éd. Gröber, 351 ds Gdf. − xvies. ds Hug.), du lat. condire « assaisonner, aromatiser, confire » conditum [vinum] « vin aromatisé » (Pline ds TLL s.v. condio, 142, 64). Fréq. abs. littér. : 1. |