| CONCUBINAT, subst. masc. A.− DR. ROMAIN. Union conjugale autorisée entre des conjoints qui n'étaient pas citoyens romains, devenue ensuite un mariage légal de statut inférieur sous le Bas-Empire. Le fils né du concubinat n'était pas placé sous l'autorité du père (Fustel de Coulanges, La Cité antique,1864, p. 105). B.− Synon. rare de concubinage.Concubinat avoué des clercs au moyen âge (Renan, Hist. des orig. du Christianisme,Marc-Aurèle et la fin du monde, 1881, p. 534): À cela et à ses cheveux jadis teints, redevenus bruns à la racine et dans la masse (...) je reconnus, détail ingénument parisien, la cocotte depuis peu établie commerçante, qu'un concubinat quasi-légal réhabilite.
P. Arène, Veine d'argile,1896, p. 107. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃kybina]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. Av. 1598 (Ph. de Marnix, Differ. de la Relig., I, v, 2 ds Hug.) − xviies. (Olive du Mesnil ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 248); à nouv. au xixes. : 1865 (Proudhon, La Pornocratie, p. 9); 2. 1845 antiq. (Besch.). Empr. au lat. class. concubinatus de même sens, dér. de concubina (concubine*). Fréq. abs. littér. : 1. |