| CONCOCTION, subst. fém. A.− Vx. Cuisson des aliments (cf. coction A). La concoction des œufs (Brillat-Savarin, Physiol. du goût,1825, p. 318). Rem. 1. Attesté ds Lar. 19e-20equi citent le même ex. 2. On rencontre chez Balzac (Le Cousin Pons, 1847, p. 49) un ex. du dér. concoctionné « cuit » : Ce plat [des restes de bœuf bouilli fricassés au beurre...] amoureusement concoctionné pour Cibot et Schmucke B.− MÉD., vx. Transformation des aliments dans l'estomac; digestion. − P. métaph. Imitons Joanny, piquons un petit somme favorable à la concoction des inquiétudes, à la résolution ou à l'oubli des problèmes (A. Arnoux, Rêverie d'un policier amateur,1945, p. 218). Prononc. et Orth. : Dernière transcr. ds DG : kon-kòk'-syon. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1528 (Platine de honneste volupté, fo2 vods Gdf. Compl.). Empr. au lat. impérial concoctio même sens, dér. du rad. du supin concoctum du lat. class. concoquare (proprement « faire cuire ensemble »), « digérer; mûrir, méditer ». Fréq. abs. littér. : 1. |