| CONCILIATOIRE, adj. Propre à obtenir une conciliation. Une démarche conciliatoire, un moyen conciliatoire (Ac. 1878, 1932); mesures conciliatoires (Lar. 19e-20e); les voies conciliatoires : ... il [M. Césard, père d'Annette] n'eut jamais d'ennemis, connut quelques amis, et servit toujours d'autel conciliatoire aux partis divers, pour lesquels il étoit comme une borne, placée au milieu de l'arène qu'on se partageoit.
Balzac, Annette et le criminel,t. 1, 1824, p. 24. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃siljatwa:ʀ]. Ds Ac. 1878-1932. Étymol. et Hist. 1583 (I. Papon. Troisième Notaire, 57 ds Z. rom. Philol., t. 28, p. 590), attest. isolée; 1775 contexte angl. voies conciliatoires (Vergennes à d'Aranda, 25 sept. ds Proschwitz Beaumarchais, p. 226). Dér. du rad. du supin conciliatum de conciliare (concilier*) sur le modèle de termes de droit comme dilatoire*, diffamatoire*; au xviiies. le mot, le plus souvent employé dans des contextes angl. (Proschwitz, loc. cit.; 1778 bills conciliatoires Linguet, Annales politiques civiles et littéraires, Londres, 1778, t. 3, p. 527; v. aussi Gohin, p. 328), est prob. un empr. à l'anglais. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Gohin 1903, p. 328. |