| COMPLÉMENTER, verbe trans. MATH. MOD. Synon. de se compléter, être complément (cf. complément B 1) :... on trouve quatre autres relations, avec le même nombre codé, qui sont les conditions ou opérations complémentaires des premières [relations] : elles concernent les compléments des sous-ensembles affectés par celles-ci. Nous avons déjà vu que l'intersection et la réunion se complémentaient de cette façon.
J.-L. Jolley, Le Traitement des inform.,texte fr. de Ch. Plessis, 1968, p. 221. Rem. Verlaine par fantaisie emploie le verbe complémenter au lieu de avoir pour complément (
Œuvres complètes, t. 4, Mes hôpitaux, 1891, p. 309). Étymol. et Hist. 1891 (Verlaine, loc. cit.). Dér. de complément*; dés. -er. DÉR. Complémentation, subst. fém.,math. mod. ,,La complémentation de la réunion d'ensembles est identique à l'intersection des compléments de ces ensembles`` (J.-L. Jolley, op. cit., p. 52). Le subst. est rarement empl. dans la lang. gén. au sens de « achèvement, complément » (cf. Péguy, Clio, 1914, p. 65). La complémentation du fini apparaît donc comme l'effort par lequel l'esprit cherche à « approximer » la coïncidence de l'affirmation et de l'affirmé (Marcel, Journal métaphysique,1914, p. 93).Il est parfois utilisé en ling. au sens de « aptitude à fonctionner comme complément ». La complémentation n'est le fait que de mots dotés par nature d'un contenu notionnel (Lar. Lang. fr., s.v. complément,p. 833).− 1reattest. 1914 id.; de complémenter, suff. -(a)tion*. |