| COMPAGNONNE, subst. fém. A.− Vx, p. plaisant. Compagne. Je me souviens bien, (...) des uns et des autres, de mes compagnons et des petites demoiselles, qui étaient alors mes compagnonnes (E. et J. de Goncourt, Journal,1855, p. 216).Ces deux aimables compagnonnes [la luxure et la mort] voyagent toujours ensemble (J. Lorrain, M. de Phocas,1901, p. 35). B.− Péj. Femme laide, masculine. Qui m'envoie une duègne, affreuse compagnonne, Dont la barbe fleurit et dont le nez trognonne (Hugo, Ruy Blas,1838, IV, 7, p. 437): ... n'est-ce pas la cousine germaine de la Mort? dit le dessinateur à l'oreille de Gazonal en lui montrant au comptoir une terrible compagnonne...
Balzac, Les Comédiens sans le savoir,1846, p. 320. Étymol. et Hist. 1. 1584-98 « compagne » (G. Bouchet, 36esérée [V, 127] ds Hug.) − 1593 (Charron, Les Trois Veritez, III, 7, ibid.); à nouv. au xixes. (supra A), qualifié de ,,peu usité`` ds Lar. 20e; 2. 1838 (Hugo, loc. cit.). Fém. de compagnon*. Fréq. abs. littér. : 4. |