| COMMUNARD, ARDE, adj. et subst. A.− (Celui, celle) qui a participé au mouvement insurrectionnel de la Commune de Paris en 1871; partisan de la Commune : Pendant une semaine encore, la semaine sanglante, les fédérés, les communards furent refoulés de quartier en quartier, tandis qu'ils allumaient des incendies pour arrêter les soldats, brûlaient les Tuileries, l'Hôtel de Ville, laissant croire que la révolution détruirait Paris plutôt que de se rendre.
Bainville, Histoire de France,t. 2, 1924, p. 226. Rem. Dans ce sens, on trouve également la forme communeux, euse, péj. Les côtés dangereux de la théorie de Darwin! Est-ce sérieux? Et tu avoues toi-même qu'elle a agi sur les communeux un peu à leur insu (Flaubert, Correspondance, 1879, p. 275). B.− Pop. et péj. Communiste. Prononc. : [kɔmyna:ʀ], fém. [-aʀd]. Étymol. et Hist. 1871 subst. (W. de Fonvielle, La Foire aux candidats ou Paris électorale en juin 1871, Paris, A. Ghio, p. 29). Dér. de commune* désignant le mouvement révolutionnaire de mars 1871; suff. -ard*. Fréq. abs. littér. : 55. Bbg. Darm. 1877, p. 89. − Dub. Dér. 1962, p. 82. − Le Breton Grandmaison. Le Monde de la limonade. Vie Lang. 1971, p. 637. |