| COMMOTIONNER, verbe trans. Frapper d'une commotion* : On a même repêché en passant un sergent qui s'tassait dans un trou et qui n'osait pas en sortir, vu qu'il avait été commotionné.
Barbusse, Le Feu,1916, p. 62. Rem. 1. La docum. atteste un emploi adj. du part. prés. commotionnant (correspondant à commotion II A). La concavité de l'amphithéâtre fournissait (...) un déploiement des surfaces occupées et chaque spectateur pouvait voir de ses yeux la foule innombrable tendue vers l'action scénique, ce qui est en soi une puissante et commotionnante source d'émotion (Les Gds courants de la pensée mathématique, 1948, p. 487). 2. On rencontre ds la docum. l'emploi subst. commotionné (correspondant à commotion I A). Le choc nerveux (...) frappe surtout les polyblessés, les grands contusionnés, les commotionnés (Langlois, Binet ds Nouv. Traité Méd., fasc. 7, 1924, p. 221). Prononc. : [kɔmɔsjɔne]. La gémination de la nasale bilabiale est admise par Pt Rob. Étymol. et Hist. 1916 commotionné, supra ex.; 1929 commotionner (Lar. 20e). Dér. de commotion*; suff. -é*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 1. |