| COMMENÇANT, ANTE, part. prés., adj. et subst. I.− Part. prés. de commencer*. II.− Emploi adj. Qui commence. A.− Rare. [En parlant d'une chose ayant un développement spatial ou spatio-temporel] La nuque et la ligne commençante des épaules (A. Daudet, Les Rois en exil,1879, p. 364): 1. L'ombre commençante estompait et mêlait leurs habits comme ailleurs elle confondait fraternellement les pierres, les arbres, les collines, les maisons des hommes.
R. Bazin, Le Blé qui lève,1907, p. 264. B.− Usuel. [En parlant d'une chose ayant un développement temporel] Au temps de la science commençante et des premières tentatives sur l'inconnu (Lemaitre, Les Contemporains,1885, p. 83).Une somptueuse journée commençante (Barrès, Les Amitiés françaises,1903, p. 41).L'étourdissement commençant d'un malaise (Gracq, Le Rivage des Syrtes,1951, p. 19). III.− Emploi subst., vieilli. Personne qui est au début d'un apprentissage. Synon. mod. débutant : 2. Lorsque l'on s'appelle Virginia Woolf on peut faire bien des choses qu'il est difficile de recommander à des commençantes...
Green, Journal,1941, p. 96. − Usuel. (Ouvrage d'enseignement) pour grands commençants. Pour débutants d'un âge scolaire déjà avancé (cf. E. Gourio, La Classe en anglais, Grands commençants, Marseille, libr. Ferran jeune, 1905). Prononc. et Orth. : [kɔmɑ
̃sɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1740-1932. Fréq. abs. littér. : 694. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 200, b) 1 079; xxes. : a) 968, b) 765. |