| COMBURANT, ANTE, part. prés., adj. et subst. masc. I.− Part. prés. de comburer*. II.− Adj. et subst. masc. [En parlant d'un corps, tel que l'oxygène, le chlore, le fluor, le phosphore, le soufre, etc.] (Corps) qui en se combinant avec un autre corps permet la combustion de celui-ci. Mes poumons haletaient en cherchant ce fluide comburant, indispensable à la respiration (Verne, Vingt mille lieues sous les mers,t. 2, 1870, p. 188).L'oxygène était alors [au début de la chimie moderne] regardé comme l'élément comburant par excellence (M. Berthelot, La Synthèse chim.,1876, p. 125): 1. ... dans le moteur Diesel, il (...) [y a] introduction progressive du combustible dans le comburant.
P. Dumanois, Moteurs à combustion interne,1924, p. 62. − P. métaph. : 2. La City me suggère que : quelque jour sans doute on regardera ce tel lieu, et ses hommes et son décor comme nous les choses historiques, comburantes, les choses cendrées où nous voyons de la flamme; oui, mon ami, le commerce, et le commerce là, est tout ce qu'il y a de plus passionné, de plus « nature », de plus sublime dans notre temps.
Valéry, Correspondance[avec Gide], 1894, p. 205. Prononc. et Orth. : [kɔ
̃byʀ
ɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1878-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1314 « qui a pour effet de brûler (contexte méd.) » (H. de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bos, 1951), attest. isolée; 2. 1789 (Lavoisier d'apr. Lar. Lang. fr.). 1 part. prés. adj. de comburir, v. comburer; 2 empr. au lat. comburens, part. prés. de comburere (v. comburer). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Adlerblum (A.). Vocab. de l'astronaut. Québec, 1972, p. 14. |