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COLZA, subst. masc.
BOT. Plante fourragère de la famille des Crucifères, à fleurs blanches ou jaunes, et dont les graines fournissent de l'huile. Huile de colza, champs de colza. Le soleil qui chauffe sur le parquet des grains de colza répandus (Flaubert, Bouvard et Pécuchet,t. 1, 1880, p. 104):
L'or de vos temples, celui de vos blés et de votre colza, ont fait à chacun de nos navires, de vos promontoires, un signe qu'il n'oublie pas. Il n'est pas très prudent d'avoir des dieux et des légumes trop dorés. Giraudoux, La Guerre de Troie n'aura pas lieu,1935, II, 13, p. 187.
Rem. Rob. Suppl. 1970 atteste le néol. colzatier, subst. masc. Agriculteur qui cultive le colza.
Prononc. et Orth. : [kɔlza]. Ac. 1762-1932 : colza. Var. colzat ds Land. 1834, Gattel 1841 et Lar. 19e; colsa ds Land. 1834 et Lar. 19e. Étymol. et Hist. 1664 colzat (Tarif gén. des droits des sorties et entrées du royaume, 65 ds Quem. Fichier); 1762 colza (Ac.). Adaptation du néerl. koolzaad « colza » proprement « graine de chou », étymologie que confirment l'importance des cultures de colza dans les Flandres et dans les Pays-Bas, et la présence du mot en picard (Hécart; v. Gesch., p. 77). Fréq. abs. littér. : 49. Bbg. Boulan 1934, p. 137. − Quem. 2es. t. 3, 1972.