| COLURE, subst. masc. Chacun des deux méridiens de la sphère céleste se coupant à angles droits aux deux pôles et contenant, le premier, les deux solstices, le second, les deux équinoxes. L'intersection des colures (Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 345):Quant aux tableaux célestes, chacun peut les vérifier avec une sphere, en faisant passer le colure des solstices par le Lion et le Verseau, et celui des équinoxes par le Taureau et le Scorpion, position qu'avait la sphere à l'époque où le Lion ouvrait l'année solsticiale, environ deux mille quatre cents ans avant notre ère.
Dupuis, Abr. de l'orig. de tous les cultes,1796, p. 116. Prononc. et Orth. : [kɔly:ʀ]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 2emoitié xvies. (Oresme ds Meunier, p. 176; 1372 (J. de Salisbury, Policratus, II, 19, 5, éd. Ch. Brucker [thèse 1969]). Empr. au b. lat. colurus astron., empr. au gr. α
ι
̔
κ
ο
́
λ
ο
υ
ρ
ο
ι sous-entendu γ
ρ
α
μ
μ
α
ι
́ « les cercles de la sphère céleste », issu de κ
ο
́
λ
ο
υ
ρ
ο
ς « tronqué ». Fréq. abs. littér. : 2. |