| COLIN1, subst. masc. A.− ICHTYOL. Poisson de mer, variété de merlan de grande taille. B.− Usuel. Poisson de mer à chair fine très estimée dont le nom exact est merlu*. ♦ Colin noir. Églefin : Elle s'est fait dire devant lui le prix des poulets, le prix des langoustes, le prix de la livre de colin.
Romains, Les Hommes de bonne volonté,Verdun, 1938, p. 247. Rem. Les dict. gén. postérieurs à 1960 (Dub. excepté) enregistrent le diminutif colinot ou colineau, subst. masc. Petit colin, jeune colin. Prononc. et Orth. : [kɔlε
̃]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. Fin xives.-1remoitié xves. [v. éd. p. 186] (G. Tirel dit Taillevent, Viandier, éd. J. Pichon et G. Vicaire, ms Vatican, p. 245 : Colin. Comme morue). Soit issu, par substitution du suff. -in* au 2eélément du mot, du néerl. koolvis ou de l'angl. coalfish, littéralement « poisson-charbon (en raison de la couleur de son dos) » [d'où le m. fr. colfisch 1551, P. Belon, Hist. nat. des estranges poissons marins d'apr. Lar. Lang. fr.], soit plus prob. dér. avec suff. -in* du m. fr. cole « id. » (fin xives., E. Deschamps, éd. G. Raynaud, VIII, 90, 51, attest. isolée), empr. au néerl. kole, forme abrégée de koolvis (v. De Vries Nederl. et FEW t. 16, p. 343a). Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. De Gorog 1958, p. 77. |