| * Dans l'article "COHOBER,, verbe trans." COHOBER, verbe trans. CHIM. ,,Remettre dans la cornue la liqueur qui a passé dans le récipient, pour la distiller de nouveau`` (Ac. 1835). − Fig. Condenser, exalter : Bien souvent, Des Esseintes avait médité sur cet inquiétant problème, écrire un roman concentré en quelques phrases qui contiendraient le suc cohobé des centaines de pages toujours employées à établir le milieu...
Huysmans, À rebours,1884, p. 264. Prononc. et Orth. : [kɔ
ɔbe]. Ds Ac. 1762 (s.v. cohobation) 1878. Étymol. et Hist. 1620 (J. Béguin, Les Elemens de Chymie ds Fr. mod., t. 14, p. 285). Empr. au lat. médiév. cohobare « id. » (fin du xvies., R. Le Baillif ds Du Cange), prob. formé sur l'ar. quhba « couleur sombre » (FEW t. 19, pp. 97-98). Fréq. abs. littér. : 2. DÉR. Cohobation, subst. fém.,chim. ,,Distillation d'un liquide déjà distillé`` (Ac. 1835). − [kɔ
ɔbasjɔ
̃]. Ds Ac. 1762-1878. − 1reattest. 1615 (J. Béguin, Elements de chymie, p. 58 ds Hug.); de cohober, suff. -(a)tion*. BBG. − Un mot mis à sa place. Vie Lang. 1956, pp. 1920; p. 43. |