| COGNITION, subst. fém. PHILOS. Processus d'acquisition de la connaissance; p. ext., synon. peu usité de connaissance*. Cette unité de cognition qui est la loi de toute connaissance (Cousin, Cours d'hist. de la philos. mod.,1847, p. 213):Ce parallèle [entre l'homme et la femme] semble indiquer chez l'homme, en moyenne, une tendance plus forte à la persévération, et généralement des différences portant sur les incidences caractérologiques de l'intelligence plus que sur la cognition à proprement parler.
Mounier, Traité du caractère,1946, p. 606. Prononc. [kɔgnisjɔ
̃]. Pour la prononc. de -gn- par [-gn-] cf. agnostique. Étymol. et Hist. Fin xiiie-début xives. connission (Roman du chatelain de Couci et de la Dame de Fayel, éd. Matzke et Delbouille, 2263) − xvies. ds Hug., repris au xixes. comme terme de philos. 1801 (Villers, Philosophie de Kant, p. 10 : Kant a porté un jour nouveau dans la théorie de la cognition et de l'intelligence humaine). Empr. au lat. class. cognitio « action d'apprendre à connaître; connaissance ». Fréq. abs. littér. : 3. |