| COFFRE-FORT, subst. masc. Coffre de métal blindé, muni de dispositifs secrets de sûreté, dans lequel on enferme des sommes d'argent et des objets de valeur pour les protéger contre le vol ou l'incendie : 1. La banque ne reçoit que des dépôts d'argent, espèces, pouvant entrer dans son coffre-fort, et tu ne te rends pas compte de ce que c'est que mes manuscrits. Sans compter ce qui est dans les armoires, ils remplissent trois malles, dont une énorme, qui ne tiendraient pas dans le coffre-fort de la banque de Guernesey.
Hugo, Correspondance,1866, p. 549. 2. J'ai lu ces cahiers dès mon enfance (...). Il [mon père] les tenait dans son coffre-fort, et nous les considérions comme le trésor de notre modeste maison.
Barrès, Mes cahiers,t. 13, 1921-22, p. 193. Prononc. et Orth. : [kɔfʀ
əfɔ:ʀ]. Ds Ac. 1694-1762 sans trait d'union; ds Ac. 1798-1932 avec un trait d'union. Au plur. des coffres-forts. Étymol. et Hist. 1543 (Coyecque, Recueil Actes Notariés, t. 2, p. 44 ds IGLF). Composé de coffre* et de fort*. Fréq. abs. littér. : 163. |