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COCAÏNE, subst. fém.
A.− CHIMIE
1. Alcaloïde, extrait des feuilles du coca ou produit par synthèse, qui se présente sous la forme d'une poudre cristalline incolore, de saveur amère, soluble dans les solvants organiques et les huiles.
2. Cour. Sel (chlorhydrate, nitrate ou sulfate) de cocaïne.
B.− MÉD. Substance, solide ou liquide, préparée à partir de l'alcaloïde ou de l'un de ses sels qui, selon les doses auxquelles elle est administrée, agit comme tonique, analgésique, anesthésique ou stupéfiant et dont l'emploi abusif aboutit à une intoxication grave :
Il [Villars] se trouvait dans une grande béatitude. Il ne se repentait pas d'avoir pris une telle dose de morphine et de cocaïne, puisqu'elle l'avait rendu un homme comme les autres, qui parle, qui rit, qui agit. Une seule crainte : que cette béatitude ne cessât brusquement, avant qu'il eût le temps de regagner le Valais. Arland, L'Ordre,1929, p. 476.
SYNT. Dose, pincée, piqûre de cocaïne; prendre, priser de la cocaïne.
Rem. On rencontre ds la docum. le synon. arg. coco, subst. fém. Un trafiquant de coco (Mauriac, Journal 2, 1937, p. 154). C'est des gens à prendre de la coco, ils ont l'air à moitié piqués (Proust, Le Temps retrouvé, 1922, p. 814).
Prononc. et Orth. : [kɔkain]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1856 (La Châtre). Dér. de coca*; suff. -ine*. Fréq. abs. littér. : 63.